Profitant de l’entretien, le 16 mai dernier, avec le Secrétaire d’État français chargé des Relations avec le Parlement, le chef de l’État assuré les autorités françaises de ce que tout est mis en oeuvre pour que la prochaine élection présidentielle se déroule en toute transparence, et en présence d’observateurs étrangers. Pour J-M. Le Guen, «il est de l’intérêt de la démocratie et des relations franco-gabonaises que l’élection se déroule de manière apaisée». 

Jean-Marie Le Guen, ministre français des Relations avec le Parlement. © tempsreel.nouvelobs.com

Jean-Marie Le Guen, ministre français des Relations avec le Parlement. © tempsreel.nouvelobs.com


 
Jean-Marie Le Guen a été introduit au cours de l’audience avec Ali Bongo par le ministre des Relations avec le Parlement, Léon Nzouba. L’entretien, plutôt cordial, s’est déroulé en présence notamment du 4e vice-président de l’Assemblée nationale française, David Habib, et de l’ambassadeur de France, Dominique Renaux. En plus des sujets liés au réchauffement climatique et à la santé, l’entretien entre les deux hommes a porté sur la préparation de l’élection présidentielle d’août prochain au Gabon.
Ali Bongo a saisi l’occasion pour rassurer les Français de ce que les autorités gabonaises mettent tout en oeuvre pour que l’élection présidentielle, prévue le 28 août prochain, soit dans cent jours, se déroule dans les meilleures conditions de transparence. Le communiqué de la Direction de la communication présidentielle, publié hier sur Gabonreview, souligne que «le Secrétaire d’Etat français chargé des Relations avec le Parlement s’est félicité de la bonne marche des institutions politiques gabonaises tout en rappelant les garanties fournies par le président de la République gabonaise en faveur de la tenue d’élections transparentes avec, entre autres, la présence d’observateurs étrangers au Gabon».
Pour sa part, Jean-Marie Le Guen a déclaré, à l’issue de son entretien au palais du Bord de mer et avant de se rendre au Palais Léon-Mba (Assemblée nationale) et au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), qu’« il est de l’intérêt de la démocratie et des relations franco-gabonaises que l’élection (présidentielle) se déroule de manière apaisée».
Alors que sa visite était axée sur le domaine des relations sanitaires entre la France et le Gabon, le ministre français a donc mis l’accent, à travers son entretien avec Ali Bongo, sur la tenue de la prochaine élection présidentielle. Jean-Marie Le Guen est le troisième membre du gouvernement français (depuis l’arrivée de François Hollande à l’Élysée) à effectuer une visite au Gabon, après Ségolène Royal et Brigitte Girardin l’année dernière.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Diana calendre dit :

    Pour une fois, que la France nous laisse élire notre President. Cette fois-ci nous n’auront pas de, (Pas comme on l’entend). La libération de notre pays ne viendra pas de vous car vous êtes Co-responsables de notre enfer depuis 50 cauchemardesques années. Le peuple a pris conscience qu’il est maître de son destin et il va le prouver. Wait and See

  2. o choses du pays dit :

    En Afrique centrale, on organise pas les élections pour perdre, on a même tout les records possibles en matière de fraude électorale, bientôt le haut ogooue sera en état d’urgence,vu que les étudiants devront vides le campus de l’USTM,et que les militaires doivent l’occuper,epourtant il y a un camp pas très loin, le fichier de la CNAMGS que le ministère de l’intérieur utilise pour les listes électorales, vraiment pitié pour nous.

  3. Benito dit :

    Et Jean Yves Le Drian, 2 fois, en novembre 2013 et mai 2014. Ca fait quatre membres- au moins- du gouvernement francais depuis 2012.

  4. mapouya dit :

    n’importe quoi que de la poudre aux yeux.

  5. Serges dry dit :

    bjr svp et ce que le president ali bongo a affirmé au francais qu une urne sera affecté a malibé chez son directeur de cabinet mexant acrombessi pour les etrangés ?

  6. serges dit :

    la realité est bien la ne nous cachons pas la france sait tres bien que le gabon est dans probleme d institution tous ses presidents sont en accord avec le gouvernement sont tous pdgiste dans quel pays tous les ministres sont du parti au pouvoir?

  7. Le Saint dit :

    Mais vraiment les fameux opposants du Gabon veulent aller aux élections pourquoi ? Quand on sait qu’ils vont truquer les résultats . L’autre a déjà dit qu’aucune autre personne ne gagnera les élections tant qu’il sera la. Soit ils sont complices et veulent nous tourmenter les esprits soit ils sont pour le peuple
    Dis donc c’est quoi cette merde

  8. Rtg1 dit :

    Les gaullois peuvent s’occuper de tantine Yollande. Nous on s’occupera TRÈS BIEN du ronfleur de L’ONU. Tout est prêt pour la transition. 😉

  9. Mamiwata dit :

    En 2016 Raymond Ndong Sima sera élu président de la République. Le boa tentera un passage en force mais il finira par plier bagages. Il y aura quelques tensions et le calme reviendra.

  10. Ange Boussamba dit :

    Bel article. Bravo à Gabonreview. Sujet très instructif.

  11. LIBOTA WONGO dit :

    Patriotes, nous pouvons changer ce pays. Mais cela se fera sans ALI BABA. YES WE CAN… Parce que le Gabon c’est notre Mère. La France nous distrait depuis plus d’un demi-siècle, alors, allons à la conquête de la liberté, car elle s’arrache.

  12. Jean.jacques dit :

    Ndong sima gagner election qui le connait. Il a quel projet? Quels militants? Quels moyens?

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