Libreville abrite depuis le 12 juin 2017, la 16e Conférence ministérielle africaine sur l’Environnement (CMAE). Les participants vont débattre de l’agenda 2030-2063 dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs de développement durable de ce programme en Afrique.

L’affiche de la 16e Conférence ministérielle africaine sur l’Environnement se déroulant du 12 au 16 juin 2017 à Libreville. © D.R.

 

Le segment de travaux des experts a donné le ton de cette conférence ouverte, le 12 juin à Libreville, par le ministre gabonais de l’Economie forestière, de la Pêche et de l’Environnement, chargé de la Protection et de la Gestion durable des écosystèmes, Estelle Ondo. Articulée autour du thème «Investir dans les solutions environnementales innovantes afin d’accélérer la mise en œuvre des objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063 en Afrique», la rencontre de Libreville donne l’occasion aux participants de réfléchir sur les questions suivantes : comment l’environnement va-t-il permettre d’atteindre les objectifs de développement durable ? Comment mettre en œuvre l’Agenda 2030 et 2063 et comment préparer les prochaines sessions sur la diversification et sur les changements climatiques?

Outre ces préoccupations, les experts échangeront également sur les résolutions prises notamment dans le cadre de la Cop 21 à Paris, en 2015, ainsi que celles de la Cop 22 à Marrakech au Maroc, en 2016.

Il s’agit en effet de mener une réflexion sur l’avenir du continent africain face aux défis environnementaux. «L’Afrique, terre de richesses et d’énormes potentialités économiques, doit pouvoir s’imaginer un avenir sur la base de son patrimoine naturel, tout en transformant certaines contraintes en opportunités de développement», a déclaré le ministre de l’Environnement, Estelle Ondo à l’ouverture des travaux.

Se prononçant sur le thème de ces travaux, Estelle Ondo a fait remarquer qu’il revêtait une importance particulière pour le Gabon et l’Afrique en générale. «La Conférence ministérielle africaine sur l’Environnement dont l’utilité n’est plus à démontrer, doit continuer à servir d’aiguillon et de porte-voix à notre cause commune. C’est pourquoi, il est opportun de continuer à mener le combat de son existence, face aux enjeux climatiques et environnementaux dont les théâtres d’action ont largement conquis la planète», a-t-il indiqué.

Pour la directrice et représentante régionale de l’Organisation des Nations unies pour l’environnement (Onu-Environnement), le Dr Juliette Biao koudenoukpo, cette conférence sur l’environnement donne l’occasion de délibérer sur cette question, dans une perspective africaine et de s’accorder sur l’engagement commun et ferme du continent, pendant la 3e assemblée des Nations-unies pour l’environnement qui se tiendra au mois d’octobre 2017, à Nairobi au Kenya.

Durant cette semaine, les experts vont également préparer la 13e session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification qui se tiendra en Chine, en septembre prochain, ainsi que la 23e session de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, prévue en décembre 2017 en Allemagne.

Selon le chronogramme de cette conférence, les travaux des experts seront suivis du 15 au 16 juin par le segment de haut niveau, réservé aux ministres en charge de l’Environnement.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Pierre DEBANO dit :

    Et si on parlait aussi de transports urbains propres comme les tramways, ou les BRT (Bus Rapid Transit ou BHNS Bus à Haut Niveau de Service selon la terminologie française) à exploiter avec des trolleybus (c’est un bus électrique qui tire son énergie d’une ligne électrique aérienne) alors que tous les BRT africains sont exploités avec des bus Diesel?. Et il n’y a pas besoin d’attendre 2030 pour les mettre en place.

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