A un peu moins de quatre mois du forum international de l’African growth opportunity act (Agoa) prévu en août prochain à Libreville, le ministre du Commerce a appelé à une mobilisation générale pour le succès de ce rendez-vous.

Gabriel Tchango. © legabonemergent.com

Gabriel Tchango. © legabonemergent.com

 

Annoncé à grand renfort médiatique en début de mois, le 14e forum international de l’African growth opportunity act (Agoa) se tiendra du 24 au 27 août à Libreville sous le thème «Agoa 15 ans : pérennisation du partenariat pour le commerce et l’investissement entre les Etats-Unis et l’Afrique». A cette occasion, le ministre du Commerce, a appelé à la mobilisation, en vue de la réussite de ce rendez-vous. «L’organisation de cette 14e édition au Gabon est une aubaine pour les opérateurs économiques gabonais et africains désireux d’exporter leurs produits sur le marché des Etats-Unis», a lancé Gabriel Tchango. Un appel réitéré par le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis au Gabon, qui a invité les hommes d’affaires africains à profiter de l’opportunité de ce forum au Gabon.

Selon Katherine Brucker, cette rencontre permettra de «développer et approfondir (les) partenariats économiques avec les Etats-Unis». Car, a-t-elle souligné, l’Agoa a permis par exemple au secteur manufacturier du Lesotho de créer plus de 40 000 emplois et aux producteurs camerounais de vendre des produits directement aux USA pour plus de 284 milliards de francs, en quelques années. Malheureusement, cette loi n’est pas très connue en Afrique. «D’où la nécessité de la vulgariser auprès des opérateurs économiques du continent», a-t-elle conclu. Au Gabon, afin de mieux faire connaître cette loi, le gouvernement a entrepris certaines actions. Entre autres, l’organisation d’un séminaire de vulgarisation et des ateliers sur la stratégie d’exportation et le renforcement des capacités des entreprises gabonaises sur l’exportation de leurs produits aux USA.

L’Agoa est une loi américaine votée en mai 2000 par le congrès américain sous l’égide de Bill Clinton. Elle permet aux pays de l’Afrique subsaharienne d’exporter plus de 5 000 produits aux Etats-Unis sans frais de douane. Cette loi vise à promouvoir le commerce et les investissements entre les Etats-Unis et l’Afrique subsaharienne, à encourager le développement économique et les réformes en Afrique, favoriser un accès et des possibilités accrues pour les investisseurs et les entreprises en Afrique subsaharienne et supprimer les contingentements au textile et vêtements en provenance d’Afrique subsaharienne. Elle vise aussi à encourager la diversification de l’économie dans les pays les plus pauvres d’Afrique et le recours à l’assistance technique pour consolider les réformes et le développent économique sur le continent.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Kombila dit :

    Les Gabonais sont-ils assez performants pour soutenir des échanges commerciaux avec les USA ? Droits de douane supprimés certes. Mais quid du reste ? C’est à dire vendre, avec ce que cela suppose comme personnel et logistique.

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