Principal acteur de la Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok, GSEZ S.A est accusée par la direction générale de l’Agence nationale de formation et d’enseignement professionnels (ANFEP) d’interdire l’accès à l’eau, à l’électricité et à internet aux centres de formation et d’enseignement professionnels situés dans la zone, dans le but de soutirer davantage d’argent à l’État gabonais, d’autant qu’elle exigerait que ces établissements se connectent uniquement à ses réseaux.

GSEZ S.A est accusé de mener la vie dure aux centres de formation publics installés sur la ZIS de Nkok. © Gabonreview

 

S’il avait été convoqué par la ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume-Leclercq, à la suite des plaintes exprimées par les élèves des établissements situés au sein de la Zone d’investissement spéciale de Nkok, à l’instar de ceux du Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels (CIMFEP), particulièrement sur le retard du paiement de leurs bourses, Léandre Anoue Kiki n’a pas manqué l’occasion de la réunion du jeudi 13 juin pour régler ses comptes avec GSEZ S.A. Le directeur général de l’Agence nationale de formation et d’enseignement professionnels (ANFEP) s’est lui aussi plaint auprès du membre du gouvernement, accusant ce principal acteur de la ZIS de Nkok de compliquer la vie aux responsables et aux élèves desdits établissements.

Moment de la réunion du 13 juin 2024 avec Léandre Anoue Kiki au bout de la table. © D.R.

«GSEZ, qui coordonne les activités au niveau de la Zone économique spéciale de Nkok, interdit à nos centres de formation de pouvoir se connecter à la fibre optique, d’avoir de l’eau et de l’électricité. Il exige qu’il faille absolument que ces établissements étatiques s’approvisionnent auprès de lui», a confié le patron de l’ANFEP, non sans soupçonner l’opérateur de vouloir «taxer» davantage l’État gabonais pourtant propriétaire de 38,5% des actions.

Léandre Anoue Kiki affirme en effet que «GSEZ, qui prend la fibre optique auprès de Gabon Telecom, exige aux établissements de formation professionnelle appartenant à l’État de s’approvisionner auprès de lui». Si elle n’a pas souhaité trancher immédiatement, la ministre interpellée a promis d’y voir plus clair.

 
GR
 

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