ZES d’Ikolo : un peu plus vers la matérialisation du projet
Près d’un an après la signature d’un accord définitif entre l’État gabonais et la société Gabon Special Economic Zone (GSEZ), mardi, le ministre de la Promotion des investissements a procédé à la signature d’un cahier des charges avec Arise qui fixe les droits et les obligations de l’opérateur dans le cadre de la matérialisation du projet de la ZES d’Ikolo, dans la province du Moyen-Ogooué.
La matérialisation du projet d’aménagement de la Zone économique spéciale d’Ikolo, dans le département de l’Ogooué et des Lacs (Moyen-Ogooué), poursuit son cours. Après la signature, en novembre 2021, d’un accord définitif entre l’État gabonais et GSEZ, le 27 septembre à Libreville, le cahier des charges a été signé entre le gouvernement représenté par le ministre de la Promotion des investissements et le patron de Arise.
«Cet acte est très important, parce qu’il vient compléter l’accord que le gouvernement a signé avec Arise pour la mise en œuvre de cette zone économique spéciale dont la vocation est d’accentuer la transformation du secteur bois dans la zone de Lambaréné», Hugues Mbadinga Madiya.
Aussi, le membre du gouvernement assure-t-il que «le cahier des charges est un élément qui apporte un confort supplémentaire en termes de gouvernance, parce qu’il s’agit de zones économiques avec des activités diverses. Et ce cahier des charges fixe les droits et les obligations de l’opérateur, notamment en matière de promotion des investissements, d’emploi, de transfert des technologies et en matière de normes».
À en croire le directeur général de Arise, Mohit Agrawal, trois usines sont actuellement en phase d’opérationnalisation sur la ZES d’Ikolo. D’ici à la fin d’année 2023, la zone comptera quatre usines.
1 Commentaire
Serait il possible d’avoir le contenu de ces droits et obligations ?
Ces terres sont ils la propriété d’Arise, les exploiteront ils pour une durée défini ? Limité dans le temps? Illimité dans le temps ? Combien de gabonais seront embauché ? Combien formés ? etc..
C’est plutôt autour de ça que les questions et les articles se doivent d’être orienté plutôt que d’insister sur des elements bateau comme l’explication de ce qu’est un cahier des charges.
En gros, on aimerait plus en savoir sur le contenu et non sur le contenant.
Cessons de cultiver la culture du secret. Le debut de la transparence commence par là.