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Xénophobie : L’alerte du Parti démocratique gabonais
À travers une déclaration ce mercredi 14 juin, le Parti démocratique gabonais (PDG) a tiré la sonnette d’alarme quant à la prolifération des discours à la lisière de la xénophobie qui fusent sur la Toile. Rappelant que les guerres naissent souvent des violences verbales, le PDG, qui a réitéré son soutien à Ali Bongo, a appelé le peuple gabonais à la mesure, la retenue et la tempérance.
David Ella Mintsa s’exprimant, le 14 juin 2023. © Gabonreview
Au Gabon, avec le lancement de la révision de la liste électorale, plusieurs acteurs politiques ont cru bon de scruter les fichiers affichés dans les mairies, préfectures et autres endroits dédiés pour repérer et exposer les Gabonais naturalisés. Après l’épisode Cissé, et au-delà des dérives au sein de la communauté musulmane, d’autres ont cru bon de stigmatiser les étrangers tenant de plus en plus des discours à la lisière de la xénophobie. Haine ou simple provocation ? Alors que ces discours sont relayés sur les réseaux sociaux, le Parti démocratique gabonais (PDG) se disant soucieux de l’unité et de la cohésion de la Nation, a ce mercredi 14 juin fustigé «ces dérives verbales qui menacent le vivre ensemble».
«N’oublions jamais que la xénophobie, l’injure, l’invective ou encore la stigmatisation sont toujours porteurs des germes de la violence», a signalé le porte-parole du PDG. David Ella Minstsa qui a ressorti que les séquences les plus sombres de l’histoire contemporaine ont souvent été précédées d’épisodes de violences verbales, a appelé à prendre garde, car, dit-il, «la parole précède toujours les actes». Le PDG qui invite l’opinion à faire preuve de mesure, de tempérance et de retenue, rappelle que les vertus de tolérance, d’hospitalité et de respect ont souvent caractérisé le peuple gabonais.
«C’est par l’ouverture, l’échange, le dialogue que l’on parvient à faire taire les divisions et faire progresser notre pays dans la bonne direction. La haine, le ressentiment, n’ont jamais fait partie de notre vocabulaire politique», a-t-il soutenu paraphrasant le président Ali Bongo et invitant les Gabonais à «ne pas céder à l’imposture et à la manipulation». Un appel à la vigilance et au discernement, dans un contexte international marqué par des dynamiques de guerre et la préfiguration d’un nouvel ordre économique et politique mondial. Mais aussi, dans un contexte gabonais marqué par les scrutins attendus et singulièrement, la présidentielle. À ce titre, le PDG a d’ailleurs réitéré son soutien à Ali Bongo. Le parti au pouvoir parle d’un «homme d’État avisé, expérimenté et habile». «Le mieux armé dans ce contexte international complexe, pour poursuivre sereinement la marche du Gabon vers le développement et la prospérité», a soutenu David Ella Mintsa.
13 Commentaires
Le pdg c’est la merde des merdes !! Un parti qui n’a aucune idéologie si ce n’est que pour exceller dans les détournements de deniers publics en intelligence avec des expatriés à qui ils bradent la nationalité gabonaise, l’instauration de l’homosexualité comme moyen d’ascension social, les crimes rituels, la paupérisation des populations et l’expropriation des terres aux gabonais,la destruction de l’éducation nationale pour en faire des citoyens mals instruits et facilement manipulables. Pdg va te faire enculer…
Le champion de l’imposture et de la manipulation est à la tête du pays Ali Bongo. Ali Bongo se sert de l’armée pour martyriser tuer. La violence c’est celle qu’il s’apprête à faire pour rester au pouvoir après deux mandats catastrophiques caractérisés par les annonces démagogiques, les éléphants blancs, la transformation d’écoles primaires en collèges, ruinant et déshabillant ainsi l’enseignement primaire qui ne peut plus former de façon adéquate les enfants gabonais au point ou des mères célibataires pauvres sont obligées de mourir de faim pour que leurs enfants aillent dans des établissement privées. Que dire de la crise du logement qui continue d’appauvrir davantage les familles alors que le gros mensonge de 5000 logement par années est une évidence. C’est Ali Bongo qui installe les germes de la violence en méprisant la volonté et les valeurs du peuple gabonais. Comment comprendre qu’après avoir imposé Accrombessi gabonais de fraiche date par intérêt et Alihanga gabonais de façon frauduleuse contre le sentiment général du peuple avec des résultats médiocre il ne soit pas assez intelligent pour comprendre que le bilan de ces gabonais d’adoption ayant donné raison aux gabonais, le moment n’etait pas venu de mettre à nouveau à des postes relevant de la souveraineté du pays à un gabonais de fraiche date.
Mr Ella Mintsa, il est bien beau d’appeler à la retenue et à la temperance comme vous le faites si bien mais il est aussi important de vous rappeler vous-même vu que vous sembler ne pas le savoir que c’est votre parti politique qui est au pouvoir et que c’est votre chef de file le distingué camarade qui a créé tous ce désordre en nommant des étrangers aux postes stratégiques que nous decrions aujourd’hui.Ceci pour dire qu’il est le seul qui peut apporter des solutions afin que les germes de la violence dont vous faite allusions ne se concrétisent pas.Permettez moi de vous dire pour la fin que votre discours n’est que de la distraction et ne sert qu’à encourager votre champion dans sa bêtise que je trouve déjà assez profonde.
Trois faits que beaucoup pourront qualifier d’anodins mais qui en disent long sur l’état d’esprit qui règne chez les tenants du pouvoir se sont produits ces dernières 48 heures :
1. La prise de parole de la femme de Bongo faisant la promotion de la « diversité raciale ». Je la cite : « la diversité raciale est une chance et non une menace ».
2. L’audio d’un patriote Altogovéen interpelant Lambert-Noël Matha sur les réseaux sociaux
3. Et enfin cette sortie de Mr Ella Mintsa
Quand on croise tous ces éléments on voit bien que la peur a changé de camp et qu’il suffit d’une étincelle pour que tout ce petit beau prenne la poudre d’escampette.
Nous sommes à un tournant de l’histoire de notre pays.
Ca fait pitié même celui qui vient lire ce message. Quand ça pétera tu oublieras la terre de tes pères pour t’exiler dans la terre de tes oncles maternels.
Protection des escrocs : L’alerte du Parti démocratique gabonais
C’est une meilleure formule
M. Ella Mintsa, vous êtes originaire de la ville des 3 frontières même si vous n’y avez pas vécu, vous devez savoir que dans cette ville les Gabonais de souche vivaient en paix avec les différents étrangers qui s’y trouvaient et j’ai déjà dit ici que les intellectuels Bitamois doivent beaucoup au GRAND BABA TOUKOUR qui nous transportaient pour nous acheminer à Libreville, nos frères du Sud arrivaient des semaines voire un mois après la rentrée des classes. Bref c’était pour souligner que tant que l’étranger se croit en pays conquis et qu’il devient arrogant, il faut lui faire comprendre qu’il se trompe. C’EST VOTRE PDG QUI CREE CETTE SITUATION.
Et voici les pyromanes qui viennent jouer aux pompiers…
Foutaise, vous n’avez même plus honte !
Quand on adhère a PDG, on devient systématiquement idiot, bête, imbécile. Ce parti a toujours été le repaire des profito-situationnistes des délinquants Gabonais comme Etrangers, des criminels et surtout des pédés.
Ils ont compris que pour piller tranquillement le Gabon, il vaut mieux le faire avec des Etrangers aux postes stratégiques et dénigrer les Nationaux fiers de leur pays, comme on le voit ailleurs.
Aussi le fait qu’on ait jamais voulu clarifier les origines d’ALI BONGO a encouragé beaucoup de personnes à croire qu’au Gabon, il suffit d’obtenir un banal papier de naturalisation pour être Gabonais à 100%. Ca existe où en Afrique?
Des gens comme les ELLA MINTAS sont des marionnettes, pourtant promu à une belle carrière journalistique, c’est idiot, pour des raisons de subsistance, est allé se perdre dans la médiocrité et la saleté des PDGistes.
Véritables braqueurs du pays avec le concours de pseudo-gabonais qu’ils protègent malgré la colère montante du peuple.
Quelque soit la durée de la nuit, le soleil apparaîtra. Les Gabonais vont récupérer leur pays un jour.
Les Gabonais expriment leur PATRIOTISME et revendiquent la SOUVERAINETÉ dans leur pays. Ce n’est de la violence. Les tenants du pouvoir PDG-Bongo, arrêtez de vendre notre pays aux étrangers, sinon…
Bonjour à tous,
Pourquoi renvoyer aux gabonais(e)s une image négative d’eux-mêmes (d’elles-mêmes)? Manifester pour plus de souveraineté nationale serait-il contraire à la démocratie? Seul(e)s les « confinés » du PDG comprennent … la tolérance et la tempérance?
Les élans de souveraineté sont une expression de la démocratie. Lors de son discours de Politique générale, le PM a priorisé le « Patriotisme ». Ce discours a été reçu à la majorité nationale (86% des voix pour; des élus du PDG majoritairement).
Le 14 juin 2023, Monsieur David ELLA MINTSA (DEM, dorénavant) vient nous expliquer que le PM avait tort d’inscrire le « Patriotisme » comme un élément fondamental de son action publique. Ce dernier serait devenu un fusil à griller?
C’est dire DEM n’a pas conscience de la différence entre le patriotisme et le nationalisme (nécessairement, celui-ci conduit à la xénophobie). Tentons, ci-après, d’en expliquer le sens et la dichotomie de ces deux termes.
Le patriotisme, notion méliorative, est en général identifié à l’amour de son pays, à une conception « ouverte » de sa patrie, à la volonté désintéressée de la servir et de la promouvoir. LE PATRIOTISME SERAIT OUVERT ET INCLUSIF.
A contrario, le nationalisme, notion péjorative, est en général vu comme une doctrine agressive, l’amour exalté de la patrie qui dégénérerait en IMPERIALISME, en volonté d’EXCLURE LES ETRANGERS à l’intérieur et de DOMINER LES ENNEMIS à l’extérieur.
Les gabonais ne sont pas XENOPHOBES. Mais ils sont devenus PATRIOTIQUES à l’appel d’un membre du PDG (son PM). Ils réclament plus de justice sociale, c’est-à-dire la mise en place d’une politique visant à satisfaire leurs besoins primaires. Quand on réside dans une villa somptueuse et que notre compte en banque est pléthorique, alors on n’a pas besoin de se soucier de la « femme célibataire qui doit mourir de faim pour inscrire son enfant à une école privée ». Parce que dans notre pays on a donné carte blanche à l’école privée en tuant l’école universel (laïc) et gratuit pour tous.
Un membre important de la G.L.E et du PDG disait que » Peu importe la durée de la nuit, le soleil finira toujours par se lever un jour. »
Il ne suffit pas de lire Georges DAMAS ALEKA, mais d’en comprendre la portée et doux en seront ses fruits.
A bientôt.
… Rajoutons ceci: la première dame du Gabon devrait éviter de parler de la notion de « race humaine ». Il n’y a qu’une seule humaine mais de culture différente. Et dans notre Constitution, il faudrait songer un jour de supprimer la notion de race. A ce dernière, il faut mettre en exergue la notion de « culture ».
A bientôt.
Bjr. Morceau au choix: « le PDG, qui a réitéré son soutien à Ali Bongo . C’est si naturel qu’il est curieux que cela puisse être évoqué ici. Ou bien !!! Amen.