Alors qu’il a officiellement été déclaré d’utilité publique, le linéaire prévu pour la construction de la future voie de contournement du Grand Libreville a commencé à être squatté par des tierces qui y bâtissent en toute illégalité. Le ministère de l’Habitat prévient qu’aucune indemnisation ne sera octroyée après l’opération de destruction qui est prévue.

Une vue de la voie de contournement en construction. © GabonReview (capture d’écran)

 

Au Gabon, l’incivisme a décidément la peau dure. En témoigne la présence illégale de certains compatriotes sur l’emprise réservée à la construction de la future voie de contournement du Grand Libreville. Ce linéaire allant de Malibé au lieu dit “9 provinces” jusqu’à Cocobeach en traversant respectivement les communes d’Akanda, Libreville, Owendo et Ntoum enregistre depuis quelque temps «une recrudescence des travaux de construction par des tierces et des occupations anarchiques», constate dans un communiqué rendu public mercredi 11 décembre le ministre de l’Habitat.

Selon Ludovic Megne Ndong, ces occupations illégales se sont faites alors même que l’emprise de ce linéaire est l’objet d’une déclaration d’utilité publique, mais surtout en dépit de toutes les campagnes de sensibilisation effectuées par les autorités compétentes et des actions menées sur le terrain pour les éviter. Aussi, le membre du gouvernement met-il en garde les occupants contre d’éventuelles sanctions prévues par la loi et prévient-il que l’opération de destruction immédiate de toutes les constructions identifiées sur cette zone ne sera suivie d’aucune indemnisation.

Sur cette emprise, l’État a déjà prévu «la construction des infrastructures structurantes telles que les services de santé, des écoles, des immeubles à usage de bureaux, des logements, des équipements sportifs ainsi que des parcelles de terrain à bâtir qui seront mises à la disposition des Gabonaises et des Gabonais».

 
GR
 

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