Violences en milieu scolaire : SOS Prisonniers Gabon en sensibilisation au CES Nelson Mandela
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de l’Homme, l’association SOS Prisonniers Gabon (SPG) a entretenu ce mardi 10 décembre les élèves du CES Nelson Mandela de Libreville sur le phénomène des violences en milieu scolaire. Une occasion pour l’organisation de les sensibiliser aux méfaits du milieu carcéral et ses conséquences sur leur avenir.
En partenariat avec l’ambassade de France au Gabon, dans le cadre de son projet «Accès à la justice des prisonniers en période de transition», l’association SOS Prisonniers Gabon (SPG) a célébré ce mardi aux côtés des élèves de 3e du CES Nelson Mandela de Libreville la Journée internationale des droits de l’Homme. Inspirée par la campagne du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH) ayant pour thème annuel «Nos droits, notre avenir, maintenant», l’organisation a souhaité axer sa sensibilisation sur les violences en milieu scolaire.
Si l’association présidée par le député de la transition Lionel Ella Engonga assure que ce choix n’a pas été fortuit, c’est que cet établissement a enregistré ces derniers mois une hausse du nombre d’exclusions d’élèves du fait d’actes répréhensibles, dont des agressions et la vente de stupéfiants. «Il est apparu opportun de profiter de cette Journée internationale des droits humains pour rappeler aux collégiens qu’à l’instar de l’exclusion, les violences en milieu scolaire peuvent faire l’objet de sanction pénale», explique SOS Prisonniers Gabon.
Pour l’association, qui a également bénéficié du soutien des autorités administratives de l’établissement et de la représentation provinciale (Estuaire) du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG), il s’est en effet agi de sensibiliser ces jeunes apprenants aux conséquences des violences en milieu scolaire, à la délinquance juvénile, mais surtout aux méfaits du milieu carcéral. Les intervenants ont présenté la prison comme «un lieu dans lequel leur avenir pourrait être hypothéqué».
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