Violences au meeting de Chambrier : À Franceville, le parquet recherche les présumés auteurs

Le 23 juillet, des scènes de violence visant à empêcher la tenue d’une causerie politique d’Alexandre Barro Chambrier ont été enregistrées à Franceville. Informé, le parquet de la République a ouvert une enquête pour rechercher les présumés auteurs et instigateurs.

Aymone Nzeikoko-Bissala. © D.R.
À l’initiative d’individus scandant «Ya Ali !» à visage découvert, des scènes de violences se sont produites à Franceville lors d’une causerie politique d’Alexandre Barro Chambrier. L’idée de ces personnes était d’empêcher la tenue de ce meeting du président du Rassemblement pour la partie et la modernité (RPM). Candidat à la présidentielle de cette année, il est présenté comme l’un des principaux challengers d’Ali Bongo (Ya Ali). Ce qui semble ennuyer ces fans du candidat naturel du parti au pouvoir dans cette ville dite acquise au Parti démocratique gabonais (PDG).
Au milieu des voix qui se sont levées pour condamner ces actes de violence, celle du procureur de la République adjoint près le tribunal de première instance Franceville. Selon Aymone Nzeikoko-Bissala, le parquet de la République a été informé de ces actes de violence, de destruction et de dégradation des propriétés mobilières et immobilières le 23 juillet aux environs de 17h. «Immédiatement, une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet aux fins de rechercher les présumés auteurs et instigateurs desdits actes», a-t-elle informé indiquant qu’ils seraient constitutifs d’infractions prévues et punies par les articles 230 et 333 du Code pénal.
Le parquet de la République, a-t-elle affirmé, condamne avec la plus grande fermeté ces agissements qui a-t-elle dit le 24 juillet, «troublent l’ordre public». Dans cette optique, le parquet recommande tout aussi aux populations de faire montre de civisme, de retenue et de responsabilité en cette période électorale.

2 Commentaires
Voici une enquête qui, d’un point de vu juridique, à peine ouverte, est déjà fermée.
En effet, pourquoi ouvrir une enquête rechercher des ‘PRÉSUMÉS’ auteurs quand ces dernières ont agi :
1 – À visage découvert.
2 – En présence des plusieurs témoins.
3 – et dont les actes ont été filmés.
Les vidéo se promènent sur Internet.
Le criminel Ali Bongo qui s’évertue a salir l’image de Glen Moundende ne se rend t-il pas au chevet des victimes gabonaises de ce meeting qui ont été violentés par une horde de voyous entretenus par les parrains altogoveens de son parti mafieux? Il ne le fera jamais. N’étant jamais élu, il est président uniquement de ses militants et sympathisants de ce cartel appelé PDG et de ces extrémistes altogoveens de mauvaise augure qui constituent une minorité qui ne compte que sur la peur engendré par des actes terroristes entretenus par Ali Bongo.