Violences au CTO : les 14 meneurs arrêtés, dont plusieurs exclus depuis longtemps
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Si la reprise des cours est effective ce lundi 17 février au Complexe technique d’Owendo (CTO) après quelques jours de suspension, la ministre de l’Éducation nationale a informé le week-end écoulé que 14 jeunes, meneurs présumés des troubles ayant conduit à cette interruption des enseignements, ont été interpellés. La plupart n’avaient rien à voir avec les revendications ayant justifié le mouvement d’humeur des élèves.
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La ministre de l’Éducation nationale en compagnie d’une élève victime des violences enregistrées récemment au CTO. © D.R.
C’est à nouveau le calme au CTO où les cours ont repris ce lundi après leur suspension jeudi dernier sur décision de la ministre d’État Camelia Ntoutoume-Leclercq. Une décision qui faisait suite aux violences enregistrées au sein et aux abords de ce complexe dont les élèves réclamaient le paiement de leurs bourses ainsi que l’amélioration des conditions d’apprentissage et la reprise des transports scolaires. Aux dires du membre du gouvernement, le mouvement d’humeur avait été infiltré par des personnes n’ayant rien à voir avec ces revendications. 14 d’entre eux, présentés comme les meneurs des troubles enregistrés, ont été interpellés.
«Les casseurs ne sont pas éligibles à la bourse. Les 14 meneurs ne sont plus inscrits complexe scolaire d’Owendo. Certains ont été exclus, d’autres sont des bandits de grand chemin», a-t-elle déclaré.
Les sources du quotidien L’union révèlent en effet qu’un certain I.M.C, pris dans les mailles du filet des forces de l’ordre, est un ancien élève du Lycée technique national Omar Bongo, qui opérait le visage dissimulé dans sa cagoule, a été exclu des effectifs de l’établissement depuis plusieurs années. Il s’agirait en réalité d’un dealer, braqueur et voleur présumé. Comme lui, plusieurs ont profité du mouvement d’humeur pacifique des élèves pour procéder à des actes de vandalisme et autres violences qui auraient pu coûter la vie à certains élèves.
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1 Commentaire
Le phénomène de violence en milieu scolaire ne date pas d’aujourd’hui, et surtout dans cet établissement. A l’époque où le Professeur KOMBILA était Ministre d’Etat à la Formation Professionnel, il avait pris une décision forte, diminuer les effectifs des élèves. Tous les cartouchards et autres avaient été simplement réorienté dans les centres de formation, et cela avait marché.