Prenant ses responsabilités à la suite de la diffusion, sur la toile, de la vidéo d’une rare violence mettant en scène un élève rossant ostensiblement son camarade de classe, l’administration du lycée Paul Emane Eyeghe d’Oloumi avait définitivement exclu le trublion. Malgré cette sanction «sévère», on a appris le 13 octobre que le concerné, Arcel N’na Mezoughe, a été placé sous mandat de dépôt, le 7 octobre dernier. Il devra répondre de son acte devant la loi.

Arcel N’na Mezoughe, de dos, menaçant son jeune camarade de classe. © Gabonreview/Capture d’écran

 

Auteur de violences sur son jeune camarade de 13 ans au lycée Paul Emane Eyeghe d’Oloumi, Arcel N’na Mezoughe, 16 ans, en classe de 5e, a été placé sous mandat de dépôt. Cette nouvelle information relative à ce fait divers dramatique provient du quotidien l’Union qui affirme que l’indélicat a été placé à la prison centrale de Libreville grâce à l’intervention du juge des mineurs.

Le ministère public s’est en effet saisi de ce dossier relatif aux violences en milieu scolaire d’autant plus les actes répréhensibles de cette envergure prennent de l’ampleur dans le pays. Pour donner suite à cette violence inouïe d’un élève sur son camarade beaucoup plus jeune, Arcel N’na Mezoughe, a été entendu à la juridiction des mineurs en présence de ses parents.

L’audience permettait, selon l’Union, de connaître les mobiles de son acte d’une extrême violence envers un plus petit que lui. «C’est à la suite de cela que le vendredi 7 octobre, le jeune homme a été placé sous mandat de dépôt pour violence sur mineur. Une manière sans doute de lui faire prendre conscience de la gravité de l’acte qu’il a commis», laisse entendre le journal.

Arcel N’na Mezoughe, élève de 16 ans, inscrit en classe de 5e, s’était récemment illustré par une violence hors norme sur un collégien de trois ans, moins jeune que lui. Il l’avait passé à tabac devant l’objectif d’une caméra, apparemment préalablement préparée pour la scène.

La vidéo, devenue virale, a provoqué de la stupéfaction au sein de la population. Dans un contexte de réprobation et de dénonciation de cet acte, l’apprenant avait écopé d’une exclusion de trois (3) jours. Jugée «laxiste» par l’opinion publique, la sanction a été révisée par le Conseil de discipline. Il a été définitivement exclu de l’établissement avant d’être confronté aujourd’hui à la justice. Il devra désormais répondre de son acte devant la loi.

 

 
GR
 

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