Vie syndicale : Aymar Kissengori reconduit à la tête du Symiga
Le Syndicat des mines et de l’industrie du Gabon (Symiga) a organisé son assemblée générale les 19 et 20 décembre à Monda. A l’issue de ces assises, Aymar Kissengori a été reconduit à la tête du syndicat pour poursuivre l’œuvre entamée lors du précédent mandat : l’adaptation du Symiga aux mutations de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog).
Secrétaire général sortant du Syndicat des mines et de l’industrie du Gabon (Symiga), Aymar Kissengori a été reconduit pour un nouveau bail de trois ans à la tête de cette organisation des employés de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog). C’était le 20 décembre à Moanda, à l’occasion de l’assemblée générale du syndicat, organisée sous le thème «Un syndicat agile qui s’adapte aux contextes».
«Les chantiers futurs de cette assemblée générale tournent autour de l’agilité. Il faut dire que les contextes évoluent et nous devons nous y adapter pour nous faire entendre. Si nous restons dans le contexte de la revendication pour la revendication, nous n’évolueront pas. Or, Comilog est en pleine mutation et notre organisation doit suivre le même chemin. Et étant donné que cette transformation est amorcée, l’assemblée générale nous a renouvelé sa confiance pour poursuivre ce chantier, afin d’être à la hauteur de la transformation de notre entreprises», a confié Aymar Kissengori.
Organisée sous l’égide de la Confédération syndicale des travailleurs du Gabon (CSTG) dont le Symiga est membre, cette assemblée générale a également débouché sur l’adoption du bilan moral et financier du bureau sortant. Le président du CSTG, lui, retient surtout le message de ces assises. «Le message de l’agilité est fondamental pour nous. Ce n’est pas la CSTG qui l’a proposé mais le bureau sortant qui a d’ailleurs été reconduit. Il faut penser à l’avenir du travail. Le contexte économique sur le plan mondial, nous impose de changer notre façon de voir le travail, la garantie de l’emploi et notre place pour nous adapter aux nouvelles donnes», a conclu Camille Mombo Mouele.
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