À l’initiative de l’ONG Aurore, les femmes leaders de la capitale économique, Port-Gentil, ont échangé le 24 juin dernier sur les problèmes liés à la vie chère. Face aux coûts élevés du transport maritime, des denrées alimentaires, des produits du terroir et du carburant, entre autres, elles appellent le gouvernement à redresser la barre. Elles n’ont pas manqué de faire quelques recommandations à l’endroit de l’Exécutif.

La président de l’ONG Aurore, Ida Flore Maroundou, s’adressant aux femmes participant à la rencontre. © Gabonreview

 

L’ONG Aurore d’Ida Flore Maroundou a organisé, le 24 juin dernier à Port-Gentil, une rencontre de réflexion avec les femmes de la société civile. Ce rendez-vous était consacré à la problématique de la vie chère dans le pays, particulièrement dans la capitale économique. Les participantes venues de toutes les localités de cette partie de la province de l’Ogooué-Maritime ont pu discuter de cette thématique afin de proposer des mesures pour renforcer le panier de la ménagère. En outre, il était question d’interpeller le gouvernement sur la montée vertigineuse de ces prix des produits de première nécessité et du transport afin que des solutions d’apaisement soient prises.

«Depuis un moment, nous voyons une augmentation des prix des produits de première nécessité. Nous n’en pouvons plus. Nous interpellons les plus hautes autorités pour qu’elles aient un regard sur ce phénomène. Nous n’avons plus de panier de la ménagère. Il est vide»,  a expliqué la présidente de l’ONG Aurore, Ida Flore Maroundou.

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Elle rappelle que de nombreux produits de première nécessité, consommés au Gabon, sont importés. Et à Port-Gentil, sur les étals des marchés comme dans les grandes surfaces, les prix ont augmenté de façon vertigineuse. Une hausse touchant tous les secteurs, notamment le logement, le transport ou encore l’alimentation.

«Nous nous sommes rassemblées pour présenter la pétition que nous avons lancée. Nous voulions que le prix des billets de transport maritime Libreville-Port-Gentil baisse. Tous les prix ont baissé après la levée des mesures barrières, sauf ceux du transport maritime Libreville-Port-Gentil. Le pire, vous n’êtes pas remboursés quand vous ratez le bateau. Nous, populations de l’Ogooué-Maritime, disons nous n’en pouvons plus», dénonce Ida Flore Maroundou.

L’ONG Aurore qu’accompagnaient plusieurs plateformes associatives de la capitale économique espère que les prix des produits de première nécessité et de consommation courante vont être ramenés à des niveaux appréciables. À travers son cri de détresse, elle invite le gouvernement à prendre ses responsabilités. «Il faudrait que l’État nous aide en  baissant les prix que nous voyons augmenter chaque jour. Nous ne sentons pas que la mercuriale adoptée en septembre dernier existe. Nous voulons croire que nos revendications vont tomber dans de bonnes oreilles», espèrent les membres de cette ONG.

 
GR
 

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