Vers l’avènement au Gabon des énergies solaires et éoliennes

La société EDF Toutelec va se lancer la production de masse de panneaux photovoltaïques et d’ampoules à faible consommation.

Éclairage public auto-alimenté par énergie solaire.

Afin de répondre aux besoins grandissants en énergie dans les grands centres urbains du Gabon, à l’instar de Libreville, la société EDF Toutelec va se lancer dans la production des systèmes d’alimentation basés sur les énergies renouvelables photovoltaïques et éoliennes. Une initiative majeure de cette structure, qui lancera également en août prochain à Okolassi, à une trentaine de kilomètres de Libreville, la construction de la première usine de fabrication de transformateurs électriques en Afrique subsaharienne.

«A EDF Toutelec, nous formons des techniciens depuis deux ans pour pallier le problème énergétique dans notre pays. Non seulement pour passer aux énergies propres, mais également s’aligner à la philosophie du chef de l’État, à savoir produire suffisamment d’énergie pour pouvoir alimenter le village le plus éloigné du Gabon. Aujourd’hui nous maîtrisons cette technologie car nous savons fabriquer et entretenir ces produits», a affirmé, Parfait Duffy Bibang, directeur d’EDF Toutelec.

«EDF va être la première entreprise au Gabon à se porter garante de ce matériel, non seulement en le fabriquant mais aussi en l’installant. Car le matériel actuellement déployé à Libreville est importé, et à la première panne il doit être jeté. Aujourd’hui nous avons l’avantage de disposer d’une usine de fabrication de ce produit, Diffuselec, qui fait partie des cinq meilleures entreprises à le fabriquer. Mais cette technologie de fabrication est en train de nous être transmise et, dès août prochain, nous lancerons également la fabrication des photovoltaïques et des ampoules économiques à Okolassi en même temps que les transformateurs électriques», a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, ces énergies vertes apparaissent également comme une alternative au réseau public dont l’extension dans certaines localités nécessite des coûts onéreux. Par exemple, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) enregistre des pertes dans près de 60% des villes au Gabon et ne réalise des profits qu’à Libreville, Port-Gentil, ou encore Moanda.