S’il espère en tirer au minimum 200 millions d’euros, l’État gabonais ne parvient toujours pas à trouver un acheteur pour son hôtel particulier du 7e arrondissement de Paris. D’abord intéressé, le PDG du groupe LVMH aurait fini par renoncer à acquérir ce bien, principale cible des créanciers du Gabon.

Le patron du groupe LVMH, Bernard Arnault, aurait renoncé à acheter le Pozzo di Borgo, propriété de l’État gabonais à Paris. © GabonReview (montage)

 

Ce ne sera pas Bernard Arnault. Le patron de la chaîne de produits de luxe LVMH, qui avait montré un temps son intérêt, aurait renoncé à acheter le Pozzo di Borgo, selon Africa Intelligence ce vendredi 9 août. Aux dernières nouvelles, seuls deux potentiels acquéreurs devraient donc rester en lice : Xavier Niel, entrepreneur et fondateur de l’opérateur télécoms Free, qui aurait visité l’hôtel particulier du 7e arrondissement de Paris avant le coup d’État du 30 août 2023, et l’ancien Premier ministre du Qatar Hamad ben Jassim Al Thani déjà propriétaire d’un bien immobilier à moins de 100 mètres de là.

Ces dernières années, l’ancienne résidence du défunt couturier allemand Karl Lagerfeld, acquise par l’État gabonais à l’initiative d’Ali Bongo en 2010, est la principale cible des créanciers du pays qui ont plus d’une fois tenté de le saisir pour se faire payer. Ce qui pourrait expliquer le retrait du patron de LVMH. D’autres personnes intéressées ne s’étant pas encore manifestées attendent que l’orage passe sur les toits de ce bien du XVIIIe siècle avant de faire leur offre.

Pour l’heure, estimé à 200 millions d’euros au moins, soit le double de son prix d’achat, l’hôtel particulier du Gabon est proposé à la location. Officiellement, aucune agence immobilière n’a été chargée de le mettre sur le marché.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire