Porté sous les fonts baptismaux le 12 août 1970, la création de l’Université nationale du Gabon (UNG) sera officiellement actée par l’ordonnance 30/71 du 17 avril 1971, avant de devenir Université Omar Bongo (UOB) en 1978. Alma mater des établissements supérieurs du Gabon, elle célèbre cette année son jubilé. Ce 17 novembre, le recteur Mesmin-Noël Soumaho a annoncé que la commémoration se fera du 17 au 24 décembre.

Le recteur Mesmin-Noël Soumaho s’exprimant le 17 novembre. © Gabonreview

 

Un demi-siècle, ça se fête ! Les responsables de l’Université Omar Bongo (UOB) l’ont bien intégré. Ce 17 novembre, le recteur Mesmin-Noël Soumaho a annoncé au nom du Conseil rectoral et de toute la communauté universitaire la commémoration, du 17 au 24 décembre, des 50 ans d’existence de l’Alma mater des établissements d’enseignement supérieur public du pays. Elle a pour ainsi dire été portée sur les fonts baptismaux le 12 août 1970. La création de l’Université nationale du Gabon (UNG) sera officialisée par l’ordonnance 30/71 du 19 avril 1971.

En 1978 l’UNG sera rebaptisée UOB. Entre 1986 et 2002, elle se départira de plusieurs établissements pour ne se composer que de la Faculté des Lettres et sciences humaines (FLSH) et celle de Droit et sciences économiques (FDSE). Elle compte aujourd’hui 450 enseignants, 35 000 étudiants et 300 personnels administratifs et Atos. «S’il est indéniable que l’année jubilaire constitue un moment éminemment festif, sa dignification symbolique ne doit pas pour autant être diluée dans de simples réjouissances», a estimé le recteur selon qui, la commémoration de ce jubilé prend le sens d’une célébration donnant au Gabon «la possibilité de dresser un état des lieux de 50 ans d’histoire dans l’espoir d’impulser un nouveau départ, une refondation de l’ordre académique».

Des Etats généraux prévus du 24 au 29 novembre

La communauté universitaire dans la salle des souvenirs du Rectorat le 17 novembre. © Gabonreview

Dans cette optique, les Etats généraux de l’UOB se feront du 24 au 29 novembre et devraient permettre à la communauté universitaire d’évaluer séquentiellement le chemin parcouru. Pour mieux envisager son devenir dynamique, un colloque national sous le thème «50 ans d’université : histoire, bilan et perspectives critiques» devrait se tenir du 23 au 24 décembre. Anticipant sur un bilan d’étape au terme d’un demi-siècle, Mesmin-Noël Soumaho a affirmé, «nonobstant l’image qu’elle peut donner d’un milieu social uniquement voué à la contestation, aura pleinement accompli sa mission de formation des élites du Gabon». Il en veut pour preuve, le fait que les agents de l’Etat élevés aux fonctions les plus prestigieuses de la République soient tous ou presque, des produits de l’UOB.

Parmi eux, le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, président de la Cour constitutionnelle Marie Madeleine Mborantsuo, et les présidents des deux chambres du Parlement, Lucie Milébou Aubusson épse Mboussou pour le Sénat et Faustin Boukoubi pour l’Assemblée nationale. «D’autres chantiers s’ouvrent pour l’institution universitaire, en phase avec la vision des plus hautes autorités du pays», a affirmé le recteur citant, entre autres, la professionnalisation, la digitalisation des outils pédagogiques et la prise en compte des problématiques environnementales.

17 recteurs en 50 ans

En 50 ans, l’UOB a vu en dehors de Mesmin-Noël Soumaho, se succéder 16 recteurs : Pr François Owono Nguéma, Pr Laurent Marie Biffot, Pr Nding Dya Thelme, Pr Maurice François Bouma, Pr Jean-Pierre Nzogue Nguéma, Pr Moïse Oliveira, Pr Bonaventure Mvé Ondo, Pr Dieudonne Ngaka Safu, Pr Daniel Ona Ondo, Pr Célestin Nguembit Mbina, Pr André Moussavou Mouyama, Pr Jean Emile Mbot, Pr Fidèle Nze Nguéma, Pr Pierre Dominique Nzinzi et le Pr Marc-Louis Ropivia. «A tous ces héros de la gouvernance universitaire, je voudrais associer l’hommage de l’académie», a dit le recteur Mesmin-Noël Soumaho.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. ALGACHE dit :

    Pas très instructif sur les enjeux ou le sens du diplodocus aujourdhui. Ni la portée historique de sa base.

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