UOB : Des dealers du « bunker » aux arrêts
Plusieurs jours après la destruction du « bunker » à l’Université Omar Bongo (UOB), l’Office central de lutte antidrogue (Oclad) de Ntoum a mis la main sur quatre dealers qui y vendaient des drogues. Ces derniers ont délocalisé leurs activités du côté de la cité universitaire, au bâtiment inachevé du pavillon F.
Malgré la destruction du bunker, les dealers poursuivent leurs activités à l’UOB (illustration). © AFP PHOTO/EITAN ABRAMOVICH
La destruction du « bunker » de l’Université Omar Bongo (UOB) n’a pas suffi à décourager les dealers et consommateurs de drogue, qui simplement délocalisé leurs activités du côté de la cité universitaire, au bâtiment inachevé du pavillon F. Visiblement bien installés dans leur nouvel espace, ils ont été surpris par les agents de l’Office central de lutte antidrogue (Oclad) de Ntoum, qui y a récemment effectué une descente.
Selon le quotidien L’Union, quatre trafiquants présumés de cannabis ont été interpellés durant cette opération. Parmi eux, Norbert Ndoume, Delmin Ndounga Ndounga, et Joachim Ndong Owono Nguéma présentés comme «des rescapés du bunker», détruit il y a quelque temps par le gouvernement. La bande aurait pour tête de file Norbert Ndoume Akore qui se chargeait d’introduire au sein du campus universitaire, le cannabis qu’il faisait venir de l’intérieur du pays. «Ndoume Akore et ses complices procédaient ensuite à la vente de la marchandise en toute quiétude et en toute discrétion sur le site», indique l’Oclad qui a été alerté de façon anonyme.
Chancie Mba Nguéma, leur complice, quant à lui, a été arrêté au barrage de l’Oclad de Meyang avec «plusieurs ballots de chanvre indien qu’il venait d’acheter auprès d’un grossiste sur la Nationale 1, pour les introduire au sein de l’UOB», a rapporté L’Union. Les quatre ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, après avoir été auditionnés, où ils sont dans l’entente de leur jugement.
Lors de la destruction du bunker, le pavillon F, le bâtiment inachevé situé vers “Chez Mackjoss” était présenté comme le plan B des dealers. Un pressentiment confirmé avec l’arrestation initiée par l’Oclad. Cette infrastructure sera-t-elle aussi détruite ?
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