Le président de la Transition au Gabon a décidé du décaissement de 13 milliards de francs CFA pour les universités et grandes écoles. Alors qu’elles rencontrent des difficultés qui déteignent sur les années académiques, la somme devrait leur permettre de résoudre les problèmes urgents pour éviter le chaos.

Instantané de la séance de travail. © Gabonreview (Capture d’écran)

 

Le président de la Transition a eu une séance de travail avec le ministre de l’Enseignement supérieur, les recteurs et directeurs généraux des grandes écoles. En cette période de démarrage de cours au supérieur, Brice Clotaire Oligui Nguema voulait voir clair. «Le but de cette audience est lié au contexte actuel», a déclaré à l’issue de l’audience, le ministre de l’Enseignement supérieur. Selon Hervé Ndoume Essingone qui rappelle que les universités et grandes écoles «ont commencé l’année», il était question de lui faire le point de ce démarrage effectif et «de mettre sur sa table les points forts mais également les difficultés que rencontrent nos universités».

Que l’on soit à l’Université Omar Bongo (UOB), à l’Université des sciences de la santé (USS), à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), à l’École normale supérieur (ENS), ces établissements publics font face chaque année, à des difficultés de différents ordres qui déteignent sur les années académiques avec à la clé, des mouvements de grève lancés aussi bien par les étudiants que par les enseignants. A en croire Hervé Ndoume Essingone, Brice Clotaire Oligui Nguema a été sensible à cette situation présentée aussi bien par le ministre de l’Enseignement supérieur que par les recteurs.

«Le président de la République sensible donc à la situation de nos universités et grandes écoles a décidé de débloquer une somme de 13 milliards de francs CFA au bénéfice des universités et grandes école à la fois pour les soulager sur le plan des infrastructures, les soulager sur le plan du fonctionnement en permettant que le démarrage de l’année soit effectif et apaisé», a fait savoir le ministre de l’Enseignement supérieur. Alors que dans une récente déclaration le Syndicat national des enseignants-chercheurs section UOB (Snec-UOB) exposait des griefs qui pourraient déboucher sur une année académique chaotique, d’aucuns se demandent si les 13 milliards seront mis à profit pour leur résolution.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Rembourakinda dit :

    Nous savons tous qu’il y a de l’argent dans les caisses. Qui va gérer ce budget ? Au Gabon on détourne à tout va, résultat il n’y aura rien. La méthode porte à confusion, il paraît que ce soit-disant Président est entouré d’une quarantaine de conseillers, j’enrage. Il fallait d’abord un audit pour chaque établissement, ensuite lancer les appels d’offres, après passer à l’exécution des projets. Il faut enfin une structure qui contrôle le bon déroulement des travaux et de leur financement. Au Gabon l’esprit scientifique à disparu depuis belle lurette. Dommage.

    • BEYEM dit :

      @ Mon frère,

      comprenez bien qu’il a donné (annoncé) un montant global. Tout ce que vous avez énuméré se mettra en place, bien évidemment sous le contrôle du service de renseignement. Créer une structure ne sert à rien croyez-moi, sinon nous risquerons d’avoir une multitude de structures à gérer les faits publics. La talk force est déjà là. YOBE…

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