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Union nationale : Conseil de discipline pour Jocktane, Eyogo Edzang et Marcel Biko’o
Le parti dirigé par Zacharie Myboto entend demander des explications aux trois militants qui prennent part actuellement au dialogue politique national initié par Ali Bongo, dont il a officiellement décliné l’invitation il y a plusieurs mois.
Mike Steeve Jocktane, vice-président de l’UN, traduit en conseil de discipline. © D.R.
La participation du député de Bitam Patrick Eyogo Edzang, du vice-président Mike Steeve Jocktane et de l’ancien coordonnateur adjoint du Mouvement national des jeunes Marcel Biko’o Moussavou à la «parodie de dialogue» appelé par Ali Bongo est considéré par Zacharie Myboto comme «un acte d’indiscipline portant atteinte à la cohésion du parti». Aussi, le président de l’Union nationale (UN) entend-t-il sévir. Dans une note adressée aux militants, datée du 6 avril 2017, il les a informé de ce que «le bureau national a décidé de la convocation du conseil de discipline et du mérite pour statuer sur les cas» de ces trois militants. Aucune date n’a encore été officialisée pour ce conseil. En attendant, les concernés préparent déjà leurs arguments.
Patrick Eyogo Edzang, trésorier général de l’UN, traduit en conseil de discipline. © D.R.Du côté de Patrick Eyogo Edzang, jusqu’à lors trésorier général de l’UN, l’argument de défense devrait être le même : sa démarche n’engage pas l’Union nationale, ainsi qu’il l’avait déjà indiqué en mars dernier alors qu’il annonçait sa participation à la phase politique du dialogue. Frappé d’inéligibilité pour cinq ans, le député de la commune de Bitam avait dit participer à ces assises pour «essayer de négocier, de discuter» pour que la sanction qu’il a écopée «ne puisse plus se reproduire à l’avenir». Il disait y aller pour «faire sauter cette décision politique injuste» à son encontre.
Pour Mike Jocktane, l’argument devrait être moins personnel. «Il n’y a pas d’autres solutions, il faut que les Gabonais acceptent de se mettre ensemble autour d’une table pour discuter et définir les contours du Gabon nouveau», au sortir des évènements du 31 août 2016. C’est ainsi que l’évêque et vice-président de l’UN, chargé de la supervision des secteurs santé, travail et emploi, avait expliqué dans une vidéo diffusée le 25 mars sur le site dédié au dialogue, sa participation à ces assises. Se présentant toutefois comme un des responsables de l’UN sans dire si c’est au nom du parti qu’il prenait part aux assises, Mike Jocktane entend faire des propositions sur «la bonne gouvernance électorale», qu’il tient pour responsable de la crise politique, économique et sociale actuelle.
Marcel Biko’o Moussavou, ancien coordonnateur adjoint du Mouvement national des jeunes. © D.R.Le dernier concerné, Marcel Biko’o Moussavou, membre du Front uni des jeunes de l’opposition (Fujo), se défend d’avoir participé à la phase citoyenne du dialogue national au compte de l’Union nationale. Sa déclaration du 2 avril, dans le panel consacré à la consolidation de la paix et la cohésion nationale, il l’a faite dans le cadre de l’Association jeunesse en action, dont il est le responsable. De plus, son intervention menée sur la base d’un questionnement, visait «la conquête d’un Etat nation», au travers de «la prise de mesures en faveur de la réconciliation nationale».
De leur côté, la ministre et ancienne vice-présidente Estelle Ondo et l’ancien coordonnateur national du Mouvement des jeunes de l’UN, Ghislain Ledoux Mbovoue Edou, n’ont pas cessé de contester leur exclusion du parti. Samedi 8 avril, les deux anciens militants ont entretenu les populations de la Cité de la caisse à Libreville sur «les exclusions arbitraires, les pratiques antidémocratiques et l’exercice de la dictature» supposément en cours au sein de l’UN.
11 Commentaires
« Seuls les personnes dignes démissionnent » a dit leur camarade Ntoutoume Ayi.
Qui parmi ces 3 se montrera digne ?
Tous les ‘ n’ont pas de dignité à faire prévaloir. Ils ont faim. Et pourtant tous ont eu leur part auprès du père OBO, mais n’ont pas su qu’il allait mourir un jour et les laisser sur le pont. Personne d’entre eux n’a préparer son avenir sans OBO. Voilà pourquoi, ils s’agrippent sur les pas d’ali.
M.MEYE, Le probleme au Gabon c’est quoi? tous ses racailles, vieillards qui ne veulent pas laisser la politique , veulent faire meême dans la tombe. tout les souhaits etaient la continuté des privileges, les postes, et sans penser à construire le pays. ni augmenter le smig , bourse, vieux batiments des hopitaux, ah la Ali allait être le president aimé par tous ses criminels faux opposants. dites nous quand votre vieillard ping dit qu’Ali veut effacer les traces de son père il fait allusion à quoi? à ses privileges, ses postes.
un autre vouou ex deputé de PDG, dit le probleme c’est pas le parti.(PDG) mais c’est Ali , par ce qu’ils etaient déjà habitués à un mode de vie. amis Ali est venu tout changer.
Omar Bongo est mort au pouvoir a quelle age??
Jean Jacques,
La vraie racaille c’est toi. Et la tombe c’est celle que vous les pedegistes voleurs et criminels vous avez ouvert comme un volcan de la mort au Gabon. En tuant des braves personnes au Gabon. Quel est ton poids politique « petit gabonais et petit pedegiste ? » Parce que dans ta tête tout est PETIT. Tu ne respectes pas les ainés et je ne sais même pas si tu as un père… Mais je comprends que tu es martien (planète rouge) comme tous les voleurs et délinquants pedegistes du Gabon. Si je te posais la question à savoir qu’est-ce que la politique et pourquoi on fait de la politique mais comme tout pedegiste, tu seras incapable de me donner une version intelligente. Mais je vais t’apprendre et te mettre au CP1 du Cours de la politique :
1. Politique c’est administrer, coordonner, l’art et la manière de gouverner ; … les actions prévues ou mises en œuvre par une institution, une organisation, un parti, un État, une entreprise, un individu… en vue d’atteindre un objectif préalablement fixé.
Monsieur Jean Jacques as-tu un problème avec ça ? Ses vieillards que tu dis « Vieillards qui ne veulent pas laisser la politique, veulent faire même dans la tombe. » Ils sont des partis politiques et l’AURA nécessaires que vous les pedegistes n’en ont pas. Car vous gouvernez par le vol, le crime, l’assassinat politique, les crimes rituels, les coups d’état électoraux,… Car la liste est longue : vous devez être traduit à la cour pénale internationale pour des crimes contre l’humanité que vous avez commis au Gabon. Pourquoi envisager cela ? Pour la stabilité et la paix durable au Gabon. La justice devrait être une condition essentielle à une paix durable au Gabon. Et pour que cette paix soit durable au Gabon, la justice internationale doit être capable de contribuer à instaurer cette paix à long terme, c’est-à-dire une stabilité et un développement équitable au Gabon en mettant en prison des gens comme vous et tous ces pedegistes criminels qui ont les mains baignées du sang des gabonaises et gabonais pour que nous sortions de cette crise au Gabon.
2. pourquoi on fait de la politique ? on fait de la politique pour des causes essentielles et oui, quelques fois idéologiques mais en règle générale, on fait de la politique pour des causes essentielles et qui touchent un grand nombre des membres d’une Nation : par exemple «La défense de la langue et de l’identité… » Au Québec la souveraineté québécoise et de la langue française en minorité au Canada. Et là où vous êtes au Gabon : l’indépendance des pouvoirs : (démocratisation des institutions de l’État) et enfin, la démocratie citoyenne. Cependant, vous les pedegistes d’Ali Bongo, vous avez choisis LA CORRUPTION comme bannière de l’État. Et c’est pour cela que le Gabon a des problèmes qui ne finissent plus.
Je te donne un conseil sage de frère : « Ferme ton ordinateur et fait autre chose », car tu n’apprends rien aux gens si ce n’est la délinquance juvénile, la provocation ou la démonstration des tares pedegistes. Nous n’avons pas besoin de ça : CAR DE LA DISCUSSION JAILLIT LA LUMIÈRE. Mais tu n’es que ténèbres.
Révérend pasteur Israël Nahum
Ils ont compris l’intérêt du dialogue. On ne peut pas tous être dans l’intérêt dans la logique de Ping. C’est pas forcément logique.
L’appel du miam miam !!!
Leur parti à dit non au dialogue. Si ils ne sont pas d’accord comme ondo,qu’ils démissionnent de ce partie. C’est tout.ne venez pas faire de déclaration au nom d’un partie,qui a déjà donné sa position. …c’est de l’indiscipline et de la rébellion la!!!!
c’est un cas flagrant d’indiscipline qui mérite des sentions
Je crois qu’au nom des morts du 31 août 2016 et de ceux de 2009 à POG, personne ne doit dialoguer avec un assassin don’t la vie politique est construite sur le sang. En droit comme en religion, tuer est un crime et pire quand c’est fait juste pour se maintenir au pouvoir. Savez-vous que le film de Maman du Niger sur le gondwana est une caricature du Gabon actuelle?
3 boufcado en goguette