Mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU) afin de promouvoir la prévention de la traite des êtres humains sous toutes ses formes et encourager des mesures en vue de faire respecter et protéger les droits fondamentaux des victimes, une rapporteuse spéciale de cette institution est visite officielle au Gabon depuis le 14 mai.

Prostituée mineure

Jeune prostituée mineure importée du Nigeria.


 
«Durant ma mission je souhaite porter mon attention sur la situation de la traite des hommes, des femmes et des enfants et évaluer les mesures prises contre la traite», a Joy Ngozi Ezeilo, qui visite le pays sur invitation du gouvernement gabonais. La fonctionnaire onusienne va rencontrer des représentants de divers organismes gouvernementaux, les membres d’organisations internationales et de la société civile œuvrant dans la lutte contre la traite des personnes.
«Je me réjouis de pouvoir engager un dialogue constructif avec le Gouvernement et toutes les autorités compétentes dans un effort collectif de lutte contre toutes les formes de traite des êtres humains dans le pays», a affirmé Joy Ngozi Ezeilo, qui se rendra notamment dans les centres et les refuges de Libreville, où les victimes de traite sont prises en charge.
Traire des êtres humains AfriqueSelon l’ONU, à l’issue de sa visite, le 18 mai prochain, la rapporteuse va présenter à la presse un rapport détaillé contenant ses conclusions de sa visite au Gabon. La traite des êtres humains est définie comme le «recrutement, transport, transfert, hébergement ou accueil de personnes, par la menace de recours ou le recours à la force ou à d’autres formes de contrainte» aux fins d’exploitation. Elle est devenue un enjeu international majeur lui même lié aux problématiques migratoires et à la criminalité organisée.
Par le terme «traite des êtres humains», on entend donc à la fois la prostitution forcée, l’utilisation d’enfants pour se livrer à la mendicité ou commettre des délits, le travail forcé (travail domestique par exemple), la survivance d’esclavage traditionnel, les mariages forcés, le trafic d’organes, tant aux niveaux national (principalement des zones rurales vers les zones urbaines) que régional et international.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. faye rene dit :

    N’y avait il pas d’autre photo de ce représentant ?

    • Rank dit :

      On pensait bien que de nombreux internautes gabonais s’empressent de poster des commentaires sans avoir lu l’article. Parfois, il leur suffit juste du titre ou du paragraphe introductif en gras pour qu’ils s’empressent de poster un commentaire.
      Mais le cas de Faye René, ici, est grave. C’est la photo qui l’intéresse, mais il ne se donne même pas le temps d’en lire la légende. Bon Dieu de Gabonais!!! Avec un tel peuple, cette émergence que nous souhaitons tant ne saurait avoir pour horizon l’an 2025… Il faudra 100 ans. Parce que Faye René n’est pas un petit rural déscolarisé du département de la Sébé-Bricolo, du département de l’Ogooué et des lacs ou encore du canton Nkiet. Il fait partie au moins de l’élite cyber native du Gabon et c’est inquiétant.

  2. L'indigné dit :

    Bien envoyé Rank!!!

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