Un système éducatif «made by» Séraphin Moundounga

Libreville abrite, depuis le 5 juin, un colloque sur la réforme du système éducatif gabonais réunissant les agents du ministère en charge de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Formation technique. Ces assises de trois jours visent à valider les avant-propos de textes d’application de la loi n°21/2011.

Selon le ministre de l’Éducation nationale, Séraphin Moundounga, cette rencontre permettra de «définir les principes fondamentaux, les missions et l’organisation académique de l’éducation, de la recherche au Gabon», en fixant les modalités des curricula, des offres de formation, des calendriers et rythmes scolaires et académiques, des orientations et la prise en charge sociale des parents.

«Cette réunion permettra aussi aux participants d’établir le cadrage général des garanties de l’assurance qualité en matière d’enseignement, de formation et de recherche, ainsi que celui des partenaires public et privé», a poursuivi le ministre Moundounga. En d’autres termes, les participants devront s’approprier le «Plan Éducation Gabon Émergent», présenté par le ministre à l’ouverture des travaux.

«Nous devons nous approprier le Plan Éducation Gabon Émergent  pour que tous, nous ayons la même compréhension, que nous partageons les mêmes finalités, que nous nous outillons d’un ensemble de mécanismes et de moyens nous permettant tous ensemble de regarder dans la même direction et de continuer le même chemin. Afin que nous puissions répondre aux besoins de la société en matière de production de capital humain. C’est la raison pour laquelle ce séminaire a été convoqué», a expliqué Séraphin Moundounga.

Le projet de loi n°21/2011 compte dissoudre le concours d’entrée en sixième pour prendre en compte les notes de classe et le Certificat d’étude primaire (CEP). Dans cette lancée, le gouvernement va mettre en place un Conseil national de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique.