Un marché moderne sur les cendres de l’incendie de Mont-Bouët

Le troisième maire adjoint de Libreville, Eloi Nzondo, a entretenu le lundi 22 octobre dernier les commerçants sinistrés par l’incendie du marché de Mont-Bouët le 16 octobre 2012. Les mesures consécutives à ce désastre constituaient l’essentiel des échanges.

En lieu et place du maire centrale de Libreville, Jean-François Ntoutoume Emane, et en présence de Julien Assoumou, directeur général des marchés, Eloi Nzondo, le troisième maire adjoint de la capitale gabonaise, a indiqué aux commerçants sinistrés par l’incendie d’une partie du marché de Mont-Bouët le 16 octobre dernier, qu’ils seront redéployés dans d’autres marchés. Une mesure leur permettant de continuer à exercer leur activité en attendant le prochain marché. Il a ensuite été question de la construction d’un édifice moderne, répondant à toutes les normes, sur le site récemment brûlé. Les travaux, a précisé Eloi Nzondo, devront commencer à la fin de la semaine en cours.

Certains commerçants ont fait état de leur souhait de construire la nouvelle structure du principal marché de Libreville, justifiant cette sollicitation par les prix très élevés des boxes fixés par la mairie. Les représentants de l’édile de la capitale gabonaise ont estimé que ces questions ne sont pas du ressort des commerçants. Les prix qui seront appliqués pouvant faire l’objet de négociations ultérieures.

Le troisième maire qui a, par ailleurs, relevé que l’enquête diligentée pour déterminer les causes de l’incendie suit son court, a mis en garde tous ceux qui colportent la rumeur selon laquelle la mairie serait l’auteur de ce drame. Et d’indiquer que ces personnes s’exposent à d’éventuelles poursuites judiciaires.

Cette réunion était en effet consécutive à l’incendie qui a consumé une partie, la dernière en bois et non en dur, du plus grand espace d’échanges commerciaux du Gabon, le marché Mont-Bouët. Un marché qui brûlait ainsi pour la troisième fois en moins de trois ans.