’Un kiosque, une famille’’ : Sotrader offre les clés de l’indépendance financière à 25 familles
Le projet ‘’Un kiosque, une famille’’ de la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader) est entré dans sa phase pratique, le 5 avril à Libreville et Owendo. 25 bénéficiaires jouissent actuellement du projet visant à permettre à une famille gabonaise, de parvenir une indépendance financière.
Dans les tuyaux depuis 2021, le projet ‘’Un kiosque, une famille’’ de la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader) est entré dans sa phase pratique. La société a procédé, le 5 avril, à l’ouverture officielle de quatre kiosques au rond-point du PK12 et Lalala pour Libreville, et, en face de l’agence Gabon Telecom et Ça m’étonne, pour la commune d’Owendo. Ce concept vise à permettre à une famille gabonaise de parvenir une indépendance financière.
«Ce projet entre dans le cadre des activités de Sotrader que sont, entre autres, produire, transformer et vendre. Dans la vente, nous ambitionnons intégrer les populations des zones urbaines dans lesquelles nous intervenons. C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet un kiosque, une famille pour un jeune gabonais ou une jeune gabonaise, avec l’appui des pouvoir publics, nous avons essayons de voir comment accompagner les jeunes gabonais à avoir des activités génératrice de revenus», a expliqué le coordinateur général de la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine).
La responsabilité sociétale de Sotrader
«C’est aussi une réponse de Sotrader pour montrer sa responsabilité sociétale en tant qu’entreprise citoyenne : appuyer les populations les plus démunies, les jeunes en quête d’emploi. En gros, le projet ‘’Un kiosque, une famille’’ rentre dans la politique de vente de proximité que Sotrader veut mettre en place, pour que les consommateurs aient accès à des produits vivriers de première consommation, le plus proche possible de leur domicile», a ajouté Calixte Mbeng. Deux types de kiosques sont mis à disposition des bénéficiaires : un de 1,75 m x 1,6 m (15) et un autre de 2,5 m x 3 m (10). Soit 25 kiosques
«Le premier type de kiosque est plus caractère social. On essaie d’aider les personnes les plus démunies à avoir une activité génératrice de revenus, qui peut les aider à se prendre en charge. Le second type est une franchise Graine. Ici, c’est un investisseur qui prend la franchise et paye à Sotrader un loyer ainsi que l’utilisation du logo Graine. En retour, nous aménageons la franchise et assurons la régularité de la fourniture des produits à vendre», a détaillé Calixte Mbeng. Les bénéficiaires du projet ont été sélectionnés après un appel à candidatures ayant enregistré plus de 600 dossiers.
Toucher l’intérieur du pays
Ces derniers ont ensuite été formés à l’Agence de promotion des investissements (ANPI), partenaire du projet, avant la signature des contrats et l’ouverture des comptes. Une initiative appréciée des populations. «C’est une bonne initiative parce que pour avoir certains produits, il faut parfois parcourir plusieurs kilomètres. Le facteur proximité nous fait du bien mais également les prix de certains produit de consommation courante, qui sont plus abordables par rapport aux boutiquiers», s’est réjouie Brenda Lekandangoye, habitante du quartier Ça m’étonne, dans le 1er arrondissement de la commune d’Owendo.
Libreville et Owendo constituent la phase pilote du projet qui ambitionne, à terme, de s’étendre à l’intérieur du pays et impacter davantage de familles gabonaises. «Nous ne nous fixons aucune limite. Tout dépendra de notre partenaire qui est l’Etat et d’éventuels partenaires privés, et leur capacité à nous accompagner dans cette aventure. Nous allons peut-être créer une plateforme où l’on pourrait associer les banques, les municipalités, les conseils départementaux, etc. (…) Car, l’un des objectifs c’est aussi de nous réapproprier notre économie», a conclu Calixte Mbeng.
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Il aussi beaucoup misé sur CMT alimenté les kiosques