Un booster de 2,2 milliards pour le riz

Les autorités gabonaises viennent de revoir à la hausse, de 70% par rapport à 2010, le budget de l’Office nationale de développement rural (ONADER). Définitivement plafonnée à 2,2 milliards de francs CFA, l’enveloppe allouée permettra de développer des filières vivrières intensives.

L’Office national de développement rural (ONADER) vient de voir son budget rehaussé de 70% par rapport à 2010. Arrêté à la coquette somme de 2,2 milliards de francs CFA, ce budget est censé favoriser le développement des filières vivrières intensives.

Selon la direction générale de l’Onader, l’objectif de ce financement est «de favoriser la valorisation des productions agricoles par la formation et la mise à la disposition des producteurs des technologies, en vue de créer plus de valeur ajoutée et d’emplois (…) Mais aussi de développer des filières vivrières intensives (riz, maïs, soja, pomme de terre), de développer l’hévéaculture, la transformation et l’encadrement des filières agricoles.»

Cette bouffée d’oxygène pour l’Onader va contribuer à la mise en place certains projets du programme national de sécurité alimentaire (PNSA) dont l’objectif premier est de garantir, tant soit peu, la sécurité alimentaire et la réduction des importations du riz.

Le Gabon a bénéficié, en 2011, d’un don de 300 millions de francs CFA de la Banque africaine de développement (BAD), dans le cadre du projet d’appui au développement des infrastructures agricoles pour la culture du riz de type Nerica (Nouveau riz pour l’Afrique). La direction générale de la statistique chiffre les importations annuelles de riz du Gabon à 70.000 tonnes environ.