Cet argent, comme celui promis par les autres États membres permettra à cette institution technique spécialisée de remplir sa mission : coordonner les interventions humanitaires au sein de l’Union africaine (UA). Son lancement officiel serait imminent.

Rose Christiane Ossouka Raponda, le 27 mai 2022, à Malabo. © Facebook

 

Généreux, le Gabon entend participer activement pour le bon fonctionnement de l’Agence humanitaire africaine (AHAf). Le pays d’Ali Bongo entend en effet contribuer à hauteur de 200.000 US dollars (plus de 122,2 millions de FCFA) aux activités de cette structure dont «le démarrage est imminent», croit savoir Rose Christiane Ossouka Raponda qui prenait part vendredi 27 mai à Malabo (Guinée équatoriale), au nom du président de la République, au 15e Sommet extraordinaire sur l’humanitaire et à la Conférence des donateurs de l’Union africaine.

Adossée à la Commission de l’UA, l’AHAf dont les statuts ont été signés par les États membres en février 2020 est présentée comme une «institution technique spécialisée». Sa mission est d’assurer une coordination efficace de l’action humanitaire sur le continent et de renforcer les moyens et les capacités des États membres de l’UA ainsi que ceux des organismes et mécanismes régionaux en matière de gestion et de résolution des crises humanitaires.

À la lecture de ses statuts, l’AHAf poursuit quatre principaux objectifs : prédire les situations susceptibles d’entraîner des crises humanitaires par le biais des systèmes d’alerte précoce, prévenir les effets néfastes des crises humanitaires en s’attaquant aux causes profondes, assurer une réponse opportune et efficace à travers le développement et le renforcement des capacités des mécanismes continentaux, régionaux et nationaux ; et concevoir des stratégies de renforcement de l’adaptation et de la résilience, aux niveaux national et local, en vue d’une intervention efficace face aux crises humanitaires.

 
GR
 

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