Sous condition d’anonymat, un citoyen gabonais s’élève ici contre la diffusion de lectures ethno-régionalistes des résultats de l’élection présidentielle du 12 avril 2025. Il dénonce les tentatives d’instrumentalisation des résultats qui cherchent à s’attribuer le mérite de la victoire écrasante de Brice Clotaire Oligui Nguema, élu avec plus de 90% des suffrages exprimés. Il rappelle que ce succès historique transcende les clivages ethniques et géographiques, et appelle la classe politique à respecter ce choix unanime du peuple gabonais pour préserver l’unité de la République. Le coup de gueule d’un Gabonais en colère !

Aucune province, donc aucune portion du territoire ne pourra prétendre que c’est elle qui a fait l’élection du candidat élu et que sans elle il n’aurait pu remporter cette élection. © GabonReview

 

Depuis les heures qui ont suivi la proclamation des résultats provisoires par le Ministère de l’Intérieur, des tableaux et autres graphiques statistiques prétendant vouloir expliciter les résultats obtenus par Brice Clotaire Oligui Nguema, ont inondé les réseaux sociaux. Ces prétendues analyses que l’on croyait d’un autre temps, manifestement inspirés par certaines coordinations provinciales de l’équipe de campagne du Président élu, portent atteinte à la cohésion et à l’unité de la Nation. Elles font injure aux 636.606 citoyens qui se sont déplacés le 12 avril 2025 pour honorer notre démocratie. Elles tentent vainement d’instrumentaliser au profit d’obscures desseins la victoire du peuple gabonais qui, dans toutes ses composantes, s’est brillamment illustré à travers son vote. Ces analyses sont odieuses et leurs auteurs, ennemis incarnés de la République, inspirent le mépris.

Brice Clotaire Oligui Nguema est le choix de 575.222 électeurs, sur un total de 908.916 inscrits, dont 610.747 se sont exprimés. Il ressort de ce résultat qu’il est le seul à avoir remporté cette élection qui a vu comme jamais se réaliser la rencontre entre un homme et son peuple. Brice Clotaire Oligui a réussi à avoir plus de suffrage que les abstentionnistes qui ne pourront prétendre que c’est leur score qui doit être retenu ; ils sont minoritaires. Aucune province, donc aucune portion du territoire ne pourra prétendre que c’est elle qui a fait l’élection du candidat élu et que sans elle il n’aurait pu remporter cette élection. Ce résultat, inédit de toutes les élections pluralistes que le Gabon a connues, résulte du consensus de toute la Nation autour d’un homme. Rien d’autres.

Les prétendants aux hautes fonctions politiques, car c’est d’eux qu’il s’agit, qui inspirent ces analyses ne mesurent que très peu la dangerosité de ces entreprises. Nous sommes au comble de l’irresponsabilité. Jusqu’où iront-ils ? Oseront-ils dire dans leur province combien leur département, leur commune, leur quartier, leur village et pourquoi pas leur famille s’est illustrée en votant mieux que les autres. Où alors vont-ils nous inviter aux statistiques ethniques ou biologiques du vote. Sont-ce les femmes qui ont plus voté que les hommes, les jeunes plus que les anciens ? Combien sont-ils les Punus, les Fangs, les Nzébis, les Tékés, les Kotas ou les Galwas qui ont voté pour Oligui Nguema ?

Ce sont les Citoyens gabonais qui ont votés pour Oligui Nguema. Ils sont plus de 9 électeurs sur 10 à avoir fait ce choix. Ils sont de toutes les ethnies, résident dans toutes les provinces et ont exprimé leur choix en toute liberté. Sans être contraint par rien, ni personne. Respectons cela. Respectons le Peuple Gabonais.

«La République est le gouvernement qui nous divise le moins », disait Adolphe Thiers lors de son discours à l’Assemblée législative le 13 février 1850. Que notre classe de prétendant aux hautes fonctions politiques entende cette sagesse et s’en inspire. Que le Président nouvellement élu, qui a placé le patriotisme au centre de son projet de société regarde avec attention la capacité des femmes et des hommes qu’il choisira pour l’accompagner à dire : Gabon d’abord, pour que vive la République.

Auteur : Un Gabonais en colère 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Cyr tiburce MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. C’est cette capacité là que nous demandons au Chef de l’Etat nouveau. Barré la route à l’ethnisme, clanisme et autres connexions ésotériques qui ont appauvries 56 ans d’existence des Gabonais. Une alchimie destructrice et nauséabonde qui est allé jusqu’à semé la division, la séparation, des familles au nom du principe de l’allégeance pour prospérer.

    Nous savons que le chemin vers cet idéal sera compliqué, mais nous disons aussi que ne pas le faire ne permettra pas l’essor vers la félicité. Amen.

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