Militante de l’Union nationale et candidate aux élections législatives et locales, Flavienne Adiahenot appelle à une participation active des femmes compétentes et patriotes à la restauration des institutions du Gabon en cette période de transition politique. L’implication des femmes, croit-elle, est essentielle pour réussir les changements attendus et faire du Gabon un pays démocratique où les hommes et les femmes sont équitablement représentés et associés aux décisions.

Les femmes gabonaises ne doivent pas être mises de côté ou sous représentées dans le travail de restauration des institutions. © GabonReview

 

Flavienne Adiahenot, militante de l’Union nationale, candidate aux législatives et aux locales. © D.R.

Depuis le 30 août 2023, le Gabon, traverse une période de transition politique. La très grande majorité des Gabonais espère que le présent moment de transition aboutira sur le changement tant attendu et il ne fait aucun doute que nous recommençons de nouveau à espérer en un avenir meilleur pour notre pays. Mais pour que ces espoirs de lendemains radieux se concrétisent, il faut la pleine et active participation de toutes les forces vives de la nation, notamment des FEMMES COMPÉTENTES & PATRIOTES.

D’après les données de la Banque Mondiale, 49,1% de la population du Gabon est composée de femmes. Pour réussir la restauration du pays et de ses institutions, il faut que les femmes jouent un rôle essentiel dans l’effort national de transformation et de changement actuellement en cours. L’implication des femmes augmente nos chances de faire du Gabon un pays démocratique où les hommes et les femmes sont équitablement représentés et associés à la prise de décision.

Il est important de promouvoir la mixité et l’équilibre des genres à compétences égales dans les entreprises, les administrations et les institutions de la République. L’association des points forts et la complémentarité des atouts féminins et masculins contribueront à une gouvernance plus efficace dont les effets positifs seront ressentis par toute la population.

Les femmes gabonaises ne doivent pas être mises de côté ou sous représentées dans le travail de restauration des institutions. Ce serait gâcher une excellente opportunité de repartir sur des bases saines et se priver de la compétence et de l’expérience de nombreuses femmes qui ont continué de démontrer leur dévouement pour notre pays même dans les moments les plus difficiles sous les régimes politiques passés.

Par ailleurs, depuis l’avènement du multipartisme, toutes les élections ont montré la force électorale des femmes. De 1993 à 2023, les femmes se sont toujours massivement mobilisées et déplacées pour exprimer dans les urnes leur volonté de contribuer au développement de notre pays. A n’en pas douter, la somme de tous nos votes est une voix puissante capable d’influer positivement sur la direction politique du Gabon.

Mais les femmes gabonaises ne veulent pas se contentent que de voter ; elles aspirent également à des postes de leadership administratif et politique. Leur présence au sein des institutions républicaines, des cabinets et directions apporte des perspectives uniques et une sensibilité particulière à des questions cruciales telles que l’éducation, la santé, les droits des plus faibles. Leur avis dans la formulation des politiques publiques façonne un avenir meilleur et plus inclusif pour tous.

Au cœur de la restauration des institutions de notre pays réside l’engagement continu des femmes en faveur de l’égalité des sexes. Elles plaident pour des lois et des politiques qui garantissent l’accès à l’éducation, à l’emploi et aux soins de santé pour tous. Leur persévérance renforce la position des femmes dans la société gabonaise et favorise une égalité plus complète.

Tout au long de la jeune histoire de notre pays, les femmes ont souvent joué un rôle de premier plan dans la promotion de la paix et de la réconciliation. Nos initiatives de médiation et de dialogue contribuent à apaiser les tensions et à construire des ponts entre des parties en conflit. Notre vision d’une nation unie et pacifique est cruciale dans une période de transition.

Par ailleurs, en tant qu’éducatrices civiques, les femmes du Gabon sont essentielles pour informer les populations sur les droits du citoyen et l’importance des processus électoraux. Notre travail renforce la prise de conscience des enjeux et nous instruisons les Gabonais sur comment participer positivement à l’essor économique et à la vie politique de notre pays.

Pour finir, sans risque de nous tromper, nous pouvons conclure que la restauration des institutions est certainement un moment de défis mais c’est surtout une opportunité unique dans l’Histoire de grands changements bénéfiques. Avec la participation active de toutes les classes sociales, de toutes les catégories d’âge, des Hommes et des FEMMES COMPÉTENTES ET PATRIOTES, Diaspora et Locaux ; j’ai toutes les bonnes raisons de penser que TOUS ENSEMBLE, nous réussirons.

Flavienne Adiahenot

Militante de l’Union nationale

Candidate aux législatives et aux locales

 
GR
 

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