Poursuivant ses visites au sein des juridictions du pays, le ministre de la Justice s’est rendu au tribunal de première instance de Libreville en fin de semaine écoulée. Là-bas, Paul-Marie Gondjout a promis des solutions urgentes pour les personnels après un constat amer.

Instantané de la visite de Paul-Marie Gondjout. © D.R.

 

Dans la matinée 6 décembre 2024, le ministre de la Justice, Garde des sceaux a visité l’ensemble des composantes du tribunal de première instance de Libreville. Poursuivant ses visites inopinées au sein des juridictions du Gabon, Paul-Marie Gondjout est allé s’imprégner des conditions de travail des magistrats et greffiers affectés au sein de cette juridiction. Comme dans les juridictions de l’intérieur du pays, le Garde des sceaux qui a fait un constat amer, a estimé qu’il est urgent de trouver des solutions durables pour permettre aux magistrats et greffiers de travailler dans des meilleures conditions.

Dans les différents bureaux des juges, des présidents, des greffiers, au sein des tribunaux spécialisés logés dans l’enceinte de l’École nationale de la magistrature, les salles d’audiences et les pièces dans lesquelles sont gardés les scellés, le constat a été le même. La promiscuité, la vétusté des bâtiments, les techniques de conservation des archives, l’absence d’une maintenance régulière des circuits électriques et informatiques de l’œuvre architecturale âgée de plus de 45 ans interpellent. «Je vais en informer les plus hautes autorités pour que des solutions urgentes soient trouvées», a déclaré Paul-Marie Gondjout.

«Les travaux de finition de l’annexe du tribunal de Libreville sont en voie d’achèvement. Il y’a plus de 220 bureaux qui seront disponibles. Nous allons voir comment y affecter des personnels», a-t-informé. Le procureur général près la Cour d’appel, Eddy Minang, s’est dit rassuré après cette visite qui pour lui, permet d’espérer «que les lendemains au Palais de Justice de Libreville pour les personnels seront meilleurs».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean jacques dit :

    Zibi,il faut manger tes milliards, il ne distraire les gabonais,le bon exemple commence en haut,on prend l’argent public des MILLIARDS pour cree et entretenir les fondations,des femmes.

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