Le ministre des Travaux publics, Flavien Nzengui Nzoundou a procédé ce mercredi 25 octobre au lancement officiel du programme d’urgence de maintien de trafic sur les routes prioritaires sur l’ensemble du territoire. Cette première phase permettra le traitement des points noirs sur l’axe routier Alembe-Mikouyi, long de 308 kilomètres.

Le général Flavien Nzengui Nzoundou, ministre des Travaux publics donnant le coup d’envoi du programme d’urgence des routes prioritaires, le 25 octobre 2023. © Ministère des TP

 

© Ministère des TP et Gabonreview

Sur un financement du Fonds autonome national d’entretien routier (Faner), les agents du ministère des Travaux publics ont quitté Libreville ce mercredi 25 octobre 2023, pour l’intérieur du pays. Ce, afin de procéder au traitement des points noirs et des points d’interruption de trafic observés actuellement sur l’axe routier Alembé-Minkouyi (308 kilomètres). Il s’agit notamment les bourbiers profonds et l’effondrement des ponts en bois.

Cette opération entrant dans le cadre du programme d’urgence de maintien de trafic sur les routes prioritaires, vise le rétablissement et le maintien en permanence de la circulation des usagers. «Vous avez la lourde charge d’offrir aux compatriotes une infrastructure de transport qui ne présente aucune interruption de trafic. C’est l’esprit des équipes tampons qui partent aujourd’hui de Libreville pour se déployer à l’intérieur du pays sur les axes prioritaires retenus. Votre mission est de faire en sorte qu’il n’y est pas interruption de trafic, que vous soyez en même d’intervenir sur tout bourbier qui menacerait l’interruption du trafic», a dit Flavien Nzengui Nzoundou aux agents partant pour cette mission lors du lancement du programme.

Pour le membre du gouvernement, cette mission est importante. Après ses onze dernières années difficiles, il faut que dans quelques jours les populations ressentent à nouveau les bienfaits des Travaux publics. «Nous devons éviter que les compatriotes qui veulent joindre le Haut-Ogooué, l’Ogooué-Lolo, l’Ogooué-Ivindo en passant par Alembe, la Lopé, carrefour le Roi et Mikouyi, ne puissent passer des heures et des heures, des jours et des jours, des nuits et des nuits et pour ne pas dire passer des nuits blanches, pénibles sur ces 308 km d’Alembe-Mikouyi», a-t-il indiqué. Au Gabon, depuis l’arrivée des pluies, plusieurs routes sont devenues difficiles à la circulation avec la création des bourbiers. La mission consiste à régler tous les problèmes afin de faire en sorte que le trafic puisse être régulier. 

Ce lancement du programme d’urgence de maintien du trafic fait suite au séminaire sur la relance des activités de la direction générale de l’Entretien des routes et aérodromes (DGERA) tenu du 11 au 13 octobre dernier à Nkok dans le 2e arrondissement de la ville de Ntoum. Ce séminaire a permis aux acteurs de l’entretien routier de plancher sur plusieurs thématiques permettant d’améliorer le réseau routier gabonais.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Mezzah dit :

    Merci Monsieur Le Ministre pour la remise en route de ces équipes des TP qui ont par le passé fait la fierté des populations de l’arrière-pays.
    Les jeunes délinquants que nous appelions collégiens du bord de mer qui n’avaient pas encore fini de téter les seins de leurs mères ne pouvaient pas comprendre ce que cela représente pour le Gabon.
    Dans les équipes qui s’envolent pour l’intérieur, certains d’entre eux trouveront leurs âmes sœurs sur le terrain, c’est aussi cela le rapprochement des peuples. Nous leur souhaitons pleine réussite dans l’exercice de leurs fonctions.
    Monsieur le Ministre, vous qui êtes soldat, vous savez plus que quiconque ce que veut dire mobiliser les troupes sur le terrain. Nous attendons que vous leur rendiez régulièrement visite.
    Honneur à la patrie, voici notre essor vers la félicité.

  2. KIEM dit :

    Une autre solution (que j’avais déjà proposée aux TP il y a plusieurs années) c’est l’inclusion des populations autochtones à la construction et à l’entretien des voies secondaires, c’est ce que les Allemands avaient initié au Woleu-Ntem à l’époque coloniale. J’ai repris la rédaction de ce projet et le présenterai aux autorités si cela les intéresse, je n’ai rien à gagner avec les nominations, ma situation actuelle me convient.

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