Présent au Gabon depuis lundi, le directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), Gilbert  Houngbo, s’est entretenu ce mardi 2 juillet avec les partenaires sociaux et le patronat gabonais. Le travail décent, le dialogue social et l’organisation prochaine des élections professionnelles étaient inscrits à l’ordre du jour de leurs échanges. 

Photo de famille au terme de la rencontre dans un hôtel de Libreville. © GabonReview

 

Après une rencontre au palais Rénovation de la présidence de la République, puis à la primature, le lundi 1er juillet, ou il a été débattu des sujets tels que employabilité  des jeunes et la question de l’inadéquation formation emploi,  ce mardi 2 juillet, le directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT) a reçu tour à tour, les organisations syndicales et le patronat. À l’hôtel Radisson Blu de Libreville, la rencontre avait pour ordre du jour,  le dialogue social et l’organisation des élections professionnelles entre autres. 

Pour les travailleurs, «la rencontre est historique, c’est la première fois que le DG de l’OIT est à Libreville et discute avec les partenaires sociaux», s’est réjoui Jean-Claude Bekale. Selon le secrétaire général de la Confédération gabonaise des syndicats libres, «nous avons profité pour lui donner  quelques indications sur la manière dont le dialogue social est entretenu dans notre pays». 

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Quant aux élections des représentants professionnels, pour le syndicaliste, «il s’agit d’un souhait des partenaires sociaux. Et nous attendons beaucoup de l’Organisation internationale du travail, sur la tenue de ces élections. Avec la prolifération des centrales syndicales, il est plus qu’urgent que ces élections se tiennent. Il est inacceptable que dans un pays comme le nôtre, il y ait 25 centrales syndicales. C’est inadmissible», s’est-il offusqué. 

La rencontre qui avait pour but de maintenir l’ouverture d’une alliance employeurs et partenaires sociaux, a permis au patronat, dont la Fédération des entreprises du Gabon, représentée par un de ses vice-présidents, Jean-Baptiste Bikalou, de discuter à bâton rompu sur les questions de l’emploi et les relations d’employeur  et employé. «Nous sommes partenaires. Le tripartite existe. D’un côté il y a les travailleurs, de l’autre le patronat et au centre le gouvernement. Le DG OIT nous a donc demandé de maintenir l’esprit d’ouverture», a souligné pour sa part Christian Magnima Moungomo, membre de la Feg. 

Il faut dire que dans le cadre de ses missions, Gilbert  Houngbo est en tournée en Afrique. Sa présence au Gabon est particulière, alors que le pays vit un moment historique, avec notamment la transition conduite par les militaires depuis le 30 août dernier, date du coup d’État. À ce jour, et depuis la création de cette entité onusienne en 1919, il est le premier Africain à occuper cette prestigieuse fonction. 

 
GR
 

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