Trans’Urb : Des agents ont été virés de la compagnie

Au bout d’un mois d’activités, la compagnie publique de transport en commun s’est déjà débarrassée de quelques-uns de ses agents n’ayant pas satisfait à ses exigences. Les responsables de Trans’Urb les soupçonnent d’avoir créé et diffusé sur les réseaux sociaux la rumeur sur une prétendue crise existant au sein de l’entreprise.

Des chauffeurs de Trans’Urb encore en fonction. © Capture d’écran/One Gabon

Embauchés pour la plupart dès le 11 avril dernier, des jours après l’annonce par le président de la République de la gratuité des transports terrestres assurés par les compagnies publiques, certains chauffeurs de Trans’Urb ont récemment été remerciés par la direction générale. «Ils ont été renvoyés pour des questions de non-respect des règles de travail, notamment celles relatives à la conduite urbaine des véhicules mis à leur disposition», justifie Loïc Alévinat, interrogé par nos confrères de One Gabon.

Le directeur d’Exploitation de Trans’Urb soupçonne d’ailleurs ces anciens agents d’être les auteurs de la vidéo diffusée et partagée abondamment depuis quelques heures sur les réseaux sociaux, qui laisse croire à une crise au sein de la compagnie, liée notamment à la réclamation du paiement d’arriérés de salaire par certains employés de la boîte. Il soutient qu’«il s’agit d’une fake news».

«Dire que les chauffeurs de Trans’Urb sont mal payés et ne l’ont pas été depuis un mois, est absolument infondé, car le personnel de la compagnie a été embauché à partir du 11 avril», rappelle Loïc Alévinat, précisant que le paiement à la semaine effectué depuis le démarrage des activités a été décidé à la demande des agents soumis à 7 jours de travail.

À la tête de Trans’Urb certains croient que la rumeur diffusée sur les réseaux sociaux vise un but précis : écorner l’image de la jeune compagnie impliquée dans la stratégie gouvernementale de riposte contre le Covid-19, et de fait, nier les efforts des autorités face à cette pandémie.