Transports : Les syndicalistes s’exposent à Flavienne Mfoumou Ondo
A la faveur d’une assemblée générale organisée le week-end écoulé, les syndicalistes du secteur des transports terrestres ont exprimé au ministre de tutelle leur mécontentement devant les situations liées aussi bien au racket qu’aux mesures administratives jugées contraignantes.
Déterminée à discuter avec ses partenaires sociaux, Flavienne Mfoumou Ondo a pris part, le 26 novembre 2016, à l’assemblée générale du Syndicat libre des transporteurs terrestres (Sylttg). La ministre des Transports et de la Logistique a souhaité aller au contact des professionnels du secteur pour recueillir leur sentiment sur les différentes mesures prises par le gouvernement, dans le domaine des transports terrestres et entendre leurs préoccupations.
Une initiative que les syndicalistes ont dit avoir apprécié, et qui leur a permis de discuter avec le membre du gouvernement de trois principales questions : le racket des agents de sécurité et de défense sur les routes, l’interdiction des voyages de nuit pour les agences de transport desservant les provinces et la professionnalisation des transporteurs.
Si les trois questions avaient préalablement fait l’objet de «fiches» déposées au bureau de la ministre, les syndicalistes ont perçu la participation de Flavienne Mfoumou Ondo comme une volonté de voir les tensions s’apaiser entre les professionnels et le gouvernement. Jean-Robert Menié, président du Sylttg, a notamment apprécié le «dialogue direct» entre la ministre et les transporteurs, qui n’ont que très rarement eu cette occasion.
«Dans ces réponses Mme la ministre nous a assuré de sa volonté et sa détermination à traiter (nos principales préoccupations), surtout celle liée à la tracasserie policière, qui est une question transversale. Elle nous a demandé de lui accorder du temps pour qu’elle puisse examiner en profondeur cette question qui ne concerne pas que son département. Sur la question de la professionnalisation du secteur des transports terrestres, la ministre a assuré que des solution sont en voie d’être mises en place, avec notamment l’adoption d’une carte professionnelle des transporteurs en règle, qui permettra de couper cours au phénomène de racket que nous subissons», s’est réjoui le leader du Sylttg au terme de l’AG.
Pour sa part, disant comprendre les préoccupations des syndicalistes, Flavienne Mfoumou Ondo a promis de les transmettre au gouvernement en vue du traitement de ces différentes questions dans les meilleurs délais.
3 Commentaires
Vous les taxi , vous êtes aussi des escrocs avec VOS tarifs abusifs. Comment expliquer que pour se rendre de la gare routière à l’aéroport , il faut au moins débourser la somme de 500 F . vous faites dans la surenchère. Les policiers ont aussi raison , car vous arnaquer vous aussi les pauvres gabonais.
que les gouvernent redéfinit les tarifs et les trajets de ses taximen suis pour que les policiers et gendarmes continu de les racketé , on partait de melen au PK6 a raison de 100frs aujourd’hui c’est six fois plus!!! merde
Au niveau du transport urbain, il faut mettre en place un bareme à payer pour se deplacer d’un point à un autre qui est mis à la disposition de la population et un plan de transport.