Transports suburbains : Les « clandos » invités à arranger leurs véhicules et se mettre en jaune

Le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Sylteg) a initié ce 15 juin, une campagne de sensibilisation des clandomen à Libreville. S’il préfère désormais le vocable taxis suburbains, il les a invités à arranger leurs véhicules et les mettre en jaune. L’idée, réorganiser ce secteur dans lequel s’investissent plusieurs chauffeurs.

Jean Robert Menié s’adressant aux clandomen. © Capture d’écran/Gabonreview

«Il a été décidé de réorganiser le secteur suburbain. Notamment les clandos. Mais on passe d’abord du temps à les informer, et même à les écouter», a déclaré le 15 juin, le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Sylteg), Jean Robert Menié. Il était pour ainsi dire, en campagne de sensibilisation de ces transporteurs en commun.

Cette réorganisation implique qu’ils se fassent identifier avec une couleur unique à l’instar des taxis qu’on distingue facilement à travers leurs différentes couleurs. «Les suburbains vont désormais avoir la couleur jaune», a dit Jean Robert Menié selon qui, cela permettra de lutter contre l’insécurité, le désordre.

Mais aussi, la concurrence déloyale tant, a-t-il expliqué, ces clandos qu’il préfère appeler taxis suburbains, paient à la mairie la taxe municipale, la taxe sur la propreté, l’expertise, l’autocollant, la banderole. «Vous devez arrêter de dire que vous êtes des clandos. Vous êtes des taxis suburbains», leur a-t-il dit avant de leur annoncer qu’ils seront reçus par le maire de Libreville.

«Mais pour l’instant, préparez-vous à mettre vos voitures en jaune. Je suis venu vous dire de mettre les voitures en jaune, arrangez vos voitures», a-t-il ajouté. «Si on veut identifier les clandos, il faut non seulement la couleur mais aussi les autocollants sur lesquels se trouvent des numéros d’identification. Ça permet de distinguer ceux qui sont en règle aux vrais clandestins qui circulent à travers la ville», a commenté Jean Robert Menié.

Selon lui, le Sylteg travaille avec les autorités pour mieux organiser le secteur des transports. Ayant pour la plupart des voitures défectueuses, les conducteurs de clandos sont appelés à arranger leurs voitures pour leur sécurité et celle des usagers. «Une voiture à usage de taxi doit l’être exclusivement», a dit Jean Robert Menié selon qui, les zones de travail seront délimitées. Ceux qui en sortiront, pourraient s’exposer à des sanctions.