Les compagnies Avantis Aviation Services et Heli-Union Gabon ont reçu de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), le 8 novembre à Libreville, leurs Certificat de transporteur aérien (CTA) et licence d’exploitation. Deux autorisations permettant à ces sociétés spécialisées dans le transport des personnels pétroliers par hélicoptère sur les sites onshore et offshore, de mieux mener leurs activités.

Nadine Anato et les responsables d’Avantis Avition Services et Heli-Union Gabon, le 8 novembre 2021 à Libreville. © Gabonreview

 

C’est l’aboutissement d’un long processus. Spécialisées notamment dans le transport des personnels pétroliers par hélicoptère sur les sites onshore et offshore, les compagnies Avantis Aviation Services et Heli-Union Gabon ont reçu, le 8 novembre à Libreville, un Certificat de transporteur aérien (CTA) et une licence d’exploitation. Remettant les précieux sésames aux responsables des deux transporteurs, la directrice générale de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) n’a pas caché sa satisfaction.

En effet, a souligné Nadine Anato, «il s’agit ici de l’aboutissement d’un long processus qui a permis avec l’appui des différentes directions opérationnelles, de nous assurer que votre exploitation répond aux exigences des installation, équipements, procédures d’exploitation, structure organisationnelle de l’exploitant ainsi que le Système de gestion de la sécurité (SGS). Pour rappel, la mise en œuvre de tous les processus nécessaires à cette activité a demandé de fortes implication et mobilisation de tous les acteurs concernés».

Le certificat de transporteur aérien est établi à l’issue d’un processus en cinq étapes : pré-candidature, présentation officielle de la demande, évaluation des documents, démonstration et inspection et, enfin, délivrance du certificat dont la validité est de deux ans. La licence d’exploitation, quant à elle, est un document reconnaissant formellement une entreprise de transporteur aérien. «L’activité commerciale aérienne a toujours existé. Une de nos missions est de pouvoir la réadapter aux besoins de notre environnement, et c’est précisément sur cette tâche que nous avons concentré nos efforts. Car, la demande qui nous a été faite consistait à prendre en compte une spécification (le transport par hélicoptère)», a déclaré la patronne de l’Anac.

Sureté, sécurité et qualité des vols

Aussi, a insisté Nadine Anato, la remise de certificat revêt une importance car mettant en lumière le rôle de l’Anac dans «la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de sécurité, sûreté et facilitation dans le domaine de l’aviation civile, mais aussi dans le rôle de développement du commerce national et international et de mobilité des populations en cette période de restrictions Covid-19». Pour Avantis Aviation Services et Heli-Union Gabon, ces deux autorisations sont une plus-value pour leurs activités.

César Ndong Sima recevant ses autorisations. © Gabonreview

«Nous avons commencé notre processus de certification il y a six ans, en 2015. Le processus a été long, parce qu’il faut dire que l’aviation civile n’était pas préparée à délivrer un certificat de transporteur aérien et une licence d’exploitation à des compagnies de transport par hélicoptère. Pendant longtemps, nous avons donc fonctionné avec un système d’autorisation ponctuelle. Lorsqu’on avait besoin de faire un vol, on faisait une demande ponctuelle pour cela», a expliqué le directeur général adjoint de Héli-Union Gabon. «Aujourd’hui, avec l’obtention de ces deux autorisations, nous pouvons voler lorsqu’on le souhaite tout en se conformant à la réglementation. De plus, le certificat de transporteur aérien nous permettra de réaliser énormément d’économies. Ce qui n’est pas négligeable en cette période de crise», a conclu César Ndong Sima.

Le directeur général adjoint d’Aventis Aviation Services s’est dit tout aussi heureux de l’aboutissement de ce processus, qui aura beaucoup coûté en temps et en argent. «Nous sommes très heureux de l’aboutissement de ce long processus de certification pour pouvoir exploiter nos hélicoptères au Gabon et à l’international. Le tout, en faisant attention à la sécurité des vols et à la qualité de nos services. Car, pour s’inscrire dans la durée, il faut toujours penser à ces piliers de l’aviation : sécurité, sûreté et qualité des vols», a conclu Moez Charfeddine.

 
GR
 

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