Les signaux observés entre la gare de Bissouma et celle de Booué où le sol se fait de moins en moins stable laissent penser que la voie ferrée pourrait subir de nouveaux dommages dans les prochains jours si rien n’est fait avant.

Des zones à risque ont été identifiées entre la gare de Bissouma et celle de Booué. © Capture d’écran/ Gabon Télévision

 

Survenu samedi 24 décembre entre Offoué et Booué, l’éboulement de terrain qui a fortement endommagé la voie ferrée sur 900 mètres pourrait ne pas être le seul que le pays serait amené à déplorer. Selon le gouvernement, qui a mis en place une cellule de crise à laquelle prennent part des responsables de Setrag et du groupe Eramet, d’autres zones à risque ont été identifiées dans la même région. «Des mesures ont été prises pour éviter que surviennent de nouveaux décrochages sur les zones que nous avons identifiées», rassure néanmoins Brice Constant Paillat.

Le ministre des Transports informe en effet qu’«au-delà de la zone où s’est produit l’incident, il y en a malheureusement d’autres entre la gare de Bissouma et celle de Booué qui deviennent des zones de vigilance». «Ce sont des zones montagneuses, et à plusieurs endroits l’on constate déjà des décrochages. Il y a des éboulements et des affaissements de terrain.»

En plus de l’étude qui est actuellement menée par les techniciens sur le terrain visant à définir la qualité des travaux à effectuer sur le site du premier incident, le gouvernement assure que les engins sont mobilisés pour éviter de nouveaux éboulements sur les zones à risques. Les autorités gabonaises préconisent par ailleurs un nouveau tracé du chemin de fer.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire