Pour exercer comme conducteur de taxi au Gabon, les candidats à ce métier sont désormais soumis à la satisfaction d’un test d’aptitude à cette profession. Ils devront de plus être âgés entre 21 et 60 ans.

Au Gabon, les taximen doivent désormais être âgés entre 21 et 60 ans. © Gabonreview

 

Après l’annonce, il y a quelques jours, de la mise en place d’une mesure les contraignant à se faire établir un certificat médical censé rassurer les clients sur leur état de santé, y compris psychologique, les conducteurs de taxi se verront bientôt soumis à d’autres obligations. Ils sont invités dès mardi 30 juillet prochain à se faire inscrire pour des tests d’aptitude à la profession de conducteur de taxi, annonce dans un communiqué le ministère des Transports. L’administration dirigée par Loïc Ndinga Moudouma fait en effet savoir que pour exercer le métier de taximan au Gabon, il faut désormais avoir satisfait aux tests d’aptitude à la conduite de taxi.

De plus, sans doute pour des raisons de sécurité, les nouvelles autorités ont décidé de fixer la tranche d’âge requise pour l’exercice de ce métier. Ainsi, seules les personnes âgées de 21 ans au moins et de 60 ans au plus sont éligibles à ce boulot pour le moins contraignant.

Le ministère des Transports rappelle par ailleurs que ne peut prétendre être conducteur de taxi à Libreville comme à l’intérieur du pays que celui qui est titulaire d’un permis de conduire des catégories B et D en cours de validité, et disposant d’une carte de conducteur de taxi délivrée par ses soins.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Marcus Garvey dit :

    Encore une Mesurette !
    Si les fameux tests d’aptitude à la profession de conducteur de taxi reposent principalement sur l’état de santé de ces futurs chauffards, on est loin de la réduction du nombre d’accidents mortels sur nos routes en piteux état.

    Ce qu’il faudrait faire, c’est leur soumettre un examen rigoureux du code de la route tous les deux ans. Pour éviter les fraudes, les supports de l’examen doivent être digitalisés. Par exemple, on pourrait imaginer une application du code de la route constituée de 140 questions, en exigeant que pour être taximan au Gabon, il faille totaliser 120 bonnes réponses. Mais si vous comptez sur le certificat médical, vous ouvrez la porte à une forme de corruption : « bonjour le business de faux certificats médicaux ».

    Pour nous autres, l’idéal serait que l’État investisse dans les transports en commun publics en dynamisant Sogatra et Transurb, en exploitant la mer avec des taxis bateaux, et en investissant dans la construction d’un tramway

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