La crise dans le transport gratuit ayant entraîné les élèves du lycée technique national Omar-Bongo dans la rue, le 18 octobre, a conduit la ministre de l’Éducation nationale sur le terrain. Informée du mouvement de contestation des jeunes apprenants confrontés aux difficultés de transport, Camélia Ntoutoume Leclercq a voulu en savoir un peu plus, rencontrant les concernés. Tout est désormais rentré dans l’ordre.

Le ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, s’entretenant avec les élèves du lycée technique, le 18 octobre 2022. © D.R.

 

La matinée du 18 octobre a été marquée par le grincement de dents des élèves du lycée technique national Omar-Bongo habitant la commune d’Akanda. Confrontés à l’absence de bus pour le transport scolaire gratuit, tel que promis par le chef de l’État en août dernier, ils ont fait une marche pacifique en guise de protestation et de mécontentement. Il n’en fallait pas plus pour que le ministre de l’Éducation se rende sur les lieux pour s’enquérir de la situation.

Camélia Ntoutoume Leclercq a voulu cerner les mobiles de ce mouvement d’humeur, mais surtout a voulu appeler au calme en promettant une résolution efficiente de ce désagrément. Elle s’est, tour à tour, rendue à Rio, Awendjé et au PK12, dans le but de rassurer les apprenants et indiquer que tout est fait pour que ce type de désagrément ne se reproduisent. «Grâce à l’implication du ministre des Transports, les apprenants dudit lycée ont pu être transportés dans leur établissement», a-t-elle fait savoir.

À l’origine du mécontentement des élèves, un mouvement d’humeur des agents de la société Trans’Urb, l’une des sociétés dédiées au transport des élèves dans la zone nord de Libreville à destination du lycée technique. Ces derniers réclament la régularisation de leurs situations au sein de l’entreprise.

Si le ministre de l’Éducation et son collègue des Transports ont pu décanter la situation en ce qu’il concerne le transport des élèves, il reste que de meilleures solutions doivent être envisagées afin de ne pas faire mentir le chef de l’État.

 

 
GR
 

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