Les ressortissants du département de l’Okano dans le Woleu-Ntem ont, à travers une déclaration le 15 décembre, sollicité le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguyema, pour la libération de Kelly Ondo Obiang et de ses frères d’armes.

Représentants du collectif des ressortissants du département de l’Okano, le 15 décembre 2023, à Libreville. © D.R.

 

Dans une déclaration le 15 décembre 2023 à Libreville, les ressortissants du département de l’Okano dans la province du Woleu-Ntem ont sollicité le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema et le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) pour la libération du lieutenant Kelly Ondo Obiang et de ses frères d’armes.

Animés par la volonté manifeste de libérer le Gabon, Kelly Ondo Obiang et les siens ont pris, le 7 janvier 2019, la décision courageuse, au prix de leurs vies, de mettre fin au désordre grandissant en bande organisée au sommet de l’État. Mais ils n’y sont pas parvenus de façon concrète. Ils ont alors été arrêtés et ont écopé de 15 ans de prison ferme.

«Pour donner à l’histoire de la libération de notre Nation toute sa pertinence au moment où nous entamons tous cette marche vers la félicité, le peuple gabonais en général et les ressortissants du département de l’Okano, sa jeunesse en particulier, sollicite de vous, monsieur le président, chef de l’État et du CTRI, la libération du lieutenant Kelly Ondo Obiang et ses frères d’armes», a déclaré le porte-parole du collectif des ressortissants du département de l’Okano.

Selon celui-ci, la journée du 7 janvier 2019 sera considérée, dans la conscience collective des Gabonais, comme la première tentative de libération du peuple du régime Bongo-PDG. Et de rappeler que dans son discours de prestation de serment, le président de la Transition avait indiqué que le nouveau Gabon doit se faire avec toutes les forces vives de la Nation. «C’est pourquoi, nous populations du département de l’Okano, souhaitons humblement que Kelly Ondo Obiang et les siens fassent partie de ses forces vives de la Nation sur qui le pays peut compter pour son essor vers la félicité et sur lesquels pourront compter leurs familles respectives», souligne les okanois.

Depuis le 30 Août 2023, le Gabon a ouvert une nouvelle page de son histoire, laquelle suscite de l’espoir, la dignité et la fierté d’être gabonaises et gabonais. Suite à ce «coup de libération», les populations du département de l’Okano accordent leur soutien patriotique au CTRI tout en souhaitant que la restauration initiée par les militaires soit effective dans tout le Gabon en général et dans le département de l’Okano en particulier.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    il ne peut pas le faire sans un ordre du QUAI D’ORSAY (services de renseignements français). JE SAIS PARFAITEMENT CE QUE J’ECRIS…

    SERGE MAKAYA, ancien du B2.

  2. Akoma Mba dit :

    On devrait les libérer. La seule différence entre eux et les putchistes actuels réside sur le fait qu’ils n’avaient pas compté avec le soutien de la France. Un coup d’état est un coup d’état.Arrêtons ce Messianisme à la con digne du Moyen-Âge.

  3. Jean Jacques dit :

    Vous savez pourquoi l’Afrique ne change pas,par ce genre des comportements, même olingui et bande le prochain président doit exiger que les putschistes du 30 août soient jugé et condamné à des lourdes peines pour éviter le scénario se reproduit.

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