Transition : Le Gabon partiellement suspendu du Commonwealth
Le 63ème Groupe d’action ministériel du Commonwealth (CMAG) a décidé, le 19 septembre 2023 à New-York, de la suspension partielle du Gabon, de son vaste marché de 56 pays et plus de deux milliards de consommateurs, en attendant le rétablissement de la démocratie dans un délai de deux ans.
Réuni en marge de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU), pour discuter de développement dans les Etats membres du Commonwealth, le 63ème Groupe d’action ministériel de l’entité éponyme s’est penché sur la situation du Gabon du fait du coup d’Etat survenu au soir du 30 août dernier avec dissolution des institutions constitutionnelles.
Présidée par l’honorable Fiamē Naomi Mata’afa, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce et du Tourisme du Samoa, en présence des ministres de la Barbade, du Canada, du Ghana, de Maurice et du Rwanda, ainsi que les représentants du Belize, de la Malaisie et de Malte, cette rencontre a permis aux participants d’exprimer la préoccupation collective du Commonwealth concernant la situation politique au Gabon, condamnant fermement la destitution anticonstitutionnelle du gouvernement élu et a appelé au rétablissement de la démocratie.
«Conformément aux étapes énoncées dans le programme d’action du Commonwealth de Millbrook sur la Déclaration de Harare, les ministres ont décidé de suspendre partiellement le Gabon du Commonwealth en attendant le rétablissement de la démocratie. Cette suspension partielle entraîne la suspension des Conseils du Commonwealth et l’exclusion du Gabon de toutes les réunions et événements intergouvernementaux du Commonwealth, y compris les réunions ministérielles et le CHOGM», précise le communiqué final du 63e Groupe d’action ministériel du Commonwealth
En outre, les ministres ont déterminé que si des progrès acceptables ne sont pas réalisés d’ici deux ans, il sera envisagé de suspendre complètement le Gabon de l’adhésion au Commonwealth, exhortant le Secrétaire général à poursuivre son engagement de bons offices auprès du Gabon, notamment en lui fournissant une assistance technique, en vue de redresser la situation et de faciliter le retour du Gabon à la démocratie.
Le Groupe a cependant appelé le Gabon, en tant que membre du Commonwealth, à défendre les valeurs et principes du Commonwealth et à organiser des élections crédibles dans un délai maximum de deux ans à compter du 30 août 2023. Mais également, à garantir l’intégrité personnelle, la sécurité, la santé et les droits de l’homme de l’ancien président Ali Bongo Ondimba, des membres de sa famille et des membres de son gouvernement.
Le Groupe d’action ministériel du Commonwealth a été créé en 1995 pour être le gardien des valeurs politiques fondamentales du Commonwealth. Il est composé d’un nombre tournant de ministres des Affaires étrangères de huit pays, issus de différentes régions, ainsi que du ministre des Affaires étrangères du président en exercice du Commonwealth, hôte de la précédente réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth.
3 Commentaires
Ces condamnations systématiques sont une façon pour ses organisme de condamner les peuples aux brimades, aux privation des libertés, aux arrestations arbitraires et aux tortures, au nom d’un ordre constitutionnel qui exclu la souveraine des peuple. De quelle constitution parle le commonwealth, celle que Ali Bongo a continuellement modifiée pour qu’elle lui soit taillée sur mesure et où les principes de bases qui garantissent les libertés et une démocratie réelle? La communauté internationale continue de se décrédibiliser et d’envoyer un mauvais signale au peuple opprimé en prétendant que n’importe quelle constitution, même avec des lois iniques et liberticide doit être respectée et que les peuples doivent ce soumettre à des conditions misérables même lorsque les lois créent plus de désordre que d’ordre. Cette doctrine de condamnation systématique doit être revu pour aire place au bon sens. A moins qu’on dise que ces organisations sont dominé par des personnes qui ont perdu le bon sens au point où la seule solution est un respect mécanique et aveugle d’une doctrine déconnectée des aspirations des peuples. La condamnation systématique va à l’encontre de la souveraineté et des aspirations des peuples. Imaginer que la communauté internationale va punir les peuples de Corée du Nord ou de l’Erythrée ou ces régimes martyrisent les peuples c’est absurde.
N’IMPORTE QUOI! Le peuple gabonais s’enfout de la décision du Commonwealth. Le Commonwealth tout comme la soi-disant « communauté internationale » sont des bandes de voyous habillés en costumes-cravates qui sont là pour défendre leurs intérêts égoïstes et protéger les dictateurs au détriment des peuples. Donc leur plan était que Ali vole pour une énième fois les élections pour qu’ils sabrent le champagne. Ali et sa famille sont plus importants à leurs yeux que le peuple gabonais souverain. Le Commonwealth est donc un ennemi du peuple gabonais. Dans ce cas, le peuple gabonais s’enfout du Commonwealth. C’est le dictateur Ali et ses parlementaires de la plantation qui sont allés vous chercher; ils n’ont jamais demandé notre avis. Avant l’adhésion au Commonwealth, le Gabon ne vivait pas? Regardez-moi les gens comme ça!
Le Commonwealth comme la france afrique a travers ses institutions (Francophonie, IF..) est une organisation coloniale et néo coloniale dont au moins 14 pays ne sont toujours pas indépendants tels que :
Antigua-et-Barbuda
Australie
Bahamas
Barbade
Belize
Canada
Grenade
Jamaïque
Nouvelle-Zélande
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Saint-Christophe-et-Niévès
Sainte-Lucie
Saint-Vincent-et-les-Grenadines
Salomon
Tuvalu Tuvalu
Ils osent parler de démocratie alors que le colonialisme est par essence un dénie de démocratie !!!!
Le Gabon n’a pas besoin du Commonwealth c’est plutôt le Commonwealth qui a besoin du Gabon . Car le PIB du Gabon avoisinant sinon potentiellement plus que celui des pays du golfe Arabiques est l’un des pays les plus riches du Commonwealth.
Le Gabon n avait nullement besoin de rentrer dans le Commonwealth. Notre pays le Gabon aurait pu se faire respecter par les pays du Commonwealth tels que ‘Arabie Saoudite, Les Emirats Arabe Unis qui pèsent dans le monde des affaires a Londres et New york sans appartenir au Commonwealth.
Rester ou partir du Commonwealth est sans intérêt a l heure actuelle pour notre économie (on peut le démontrer…)
La zone de libre échange continentale africaine (ZLECA) est notre avenir. Et travailler avec les BRICS serait encore plus avantageux pour nous.