Transition. Avec 40 députés et 16 sénateurs, le PDG est la principale force du parlement
Alors que le Gabon traverse une phase de transition politique, le Parti démocratique gabonais (PDG) ne semble pas avoir dit son dernier mot. Avec une représentation forte à la fois au Sénat et à l’Assemblée nationale de Transition, ce parti historique montre qu’il reste un acteur majeur sur l’échiquier politique national. Face à lui, des figures de l’opposition et de la société civile tentent de se frayer un chemin. Ces élus du PDG opteront-ils pour une démarche inclusive, ou resteront-ils fidèles à une vieille tradition partisane ? La réponse pourrait façonner l’avenir de la démocratie gabonaise.
Un parlementaire sur trois est PDGiste ! On se serait cru revenu aux années du PDG-Bongo triomphant… Le Parti démocratique gabonais (PDG) n’est donc pas mort. Il est bien représenté au Sénat, et surtout à l’Assemblée nationale de Transition. On y retrouve en effet en plus de Jean-François Ndongou, des députés tels que Blaise Louembé, Régis Immongault, Huguette Tsono, Angélique Ngoma, Paul Biyoghé Mba, Aurélien Ntoutoume, Jean-Bosco Ndjounga, Jeanne Mbagou, Henri Békalé Akwé, Brigitte Koumba, Daniel Obame Ondo, Eloi Nzondo, Dieudonné Mouiri Boussougou, Frédéric Nzué Edzang, Marcellin Mvé Ebang, Jean-Marie Mboumbou Makanga, Ruffin Pacôme Ondzounga, Félicité Ongouori Ngoubili, Josué Mbadinga, Antoine Menie m’Eyi, Roger Mengue Ekomi, Alexandre Awassi, Willy Abiéri, Germain Biahodjow ou Jean-Marie Beka b’Obame… pour ne citer que ceux-là.
Une majorité d’idées va-t-elle se dégager au sein des ‘’élus’’ PDG ?
De même, au Sénat, les noms de certaines personnalités connues pour leur appartenance au parti de Louis apparaissent, tel que ceux de Barnabé Indoumou Mamboungou, Luc Oyoubi, Rémy Ossélé Ndong, Marcelle Ibinga Itsitsa ou Jean-Clair Koumba.
Les observateurs de la vie politique gabonaise affirment qu’ils savaient qu’il y aurait un Parlement inclusif, donc regroupant toutes les forces vives de la nation, mais ils étaient loin de s’imaginer que le PDG serait toujours le groupe le plus important dans ces deux institutions emblématiques de la Transition ! Ces personnalités issues du PDG vont-elles créer un groupe parlementaire pour adopter et s’assurer une forme d’unité et de cohésion lors des débats ‘’houleux’’ qui ne manqueront pas de voir le jour autour de la future Constitution ou du futur Code électoral ?
Quelques figures de la société civile et de l’ancienne opposition
En dépit de la présence salutaire de figures marquantes du syndicalisme national, à l’instar de Marcel Libama à l’Assemblée nationale, et de Jean-Rémy Yama au Sénat, ou de figures politiques comme Jeanine Taty Koumba, François Ondo Edou, Franck Ndjimbi, Emmanuel Ntoutoume Ndong ou Albertine Maganga Moussavou, ceux qui sont issus de l’ancienne opposition demeurent en minorité.
Comme indiqué plus haut, lors des débats sur les futures lois devant régir le fonctionnement de l’État ou le processus lié à l’organisation des élections, à la participation, à l’éligibilité des uns ou des autres aux prochains scrutins, l’on saura si la forte présence des personnalités issues du PDG était fortuite… ou non.
En tout cas, la configuration actuelle donne un certain avantage au parti de Louis, sauf si ces ‘’élus’’ jouent enfin ouvertement le jeu de la démocratie en pensant Gabon d’abord et oublient le jeu partisan inscrit dans leur ADN politique afin d’observer l’«honneur et fidélité à la Patrie».
4 Commentaires
Oligui doit encore un pantin à la solde des maçons et des pédégistes qui agissent pour la seule préservation de leur confort et non pour le Gabon et son peuple. Les autres militaires ailleurs font des coups d’état pour remettre le peuple au peuple pour qu’il refonde ses institutions avant de les remettre à nouveau aux politiciens de carrière. Une transition où les politiciens de carrière mènent le jeu va nous emmener des institutions non pas républicaines mais bâtie pour leur assurer une longue carrière au détriment des aspirations et de la volonté du peuple. Oligui est-il une marionnette pour laisser prospérer le plan des pédégistes et des maçons conduit par Oyima?
Il est à 200% naïf de penser que le PDG a œuvré à être la composante la plus représentée au parlement pour jouer le jeu de la démocratie. Pendant toute la transition, ils agiront pour la préservation du pouvoir qu’assurément ils n’ont pas encore perdu par tous les moyens, même iniques.
Voila un autre malade débile à part le PDG quel un autre parti au Gabon qui est bien structuré?il faut être, exemple quel ce candidat peut battre Eyeghe dans sa circonscription électorale ou louembe, paul biyoghe,René ndemedzo.
Le débile c’est toi Jean Jacques la femme des pédegistes. Le PDG est structuré à la façon d’une organisation criminelle et non d’un parti appelé à servir le pays pour son développement.