Transition au Gabon : les missions du CTRI expliquées à la population de Libreville
À Libreville, les Jeunes leaders républicains (JLR) ont lancé le week-end écoulé une campagne de sensibilisation sur les missions du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Cette opération vise à accompagner les actions de son premier responsable, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, dans la reconstruction du nouveau Gabon.
Le premier arrondissement de Libreville a servi de cadre le 14 octobre 2023, au lancement de la campagne de sensibilisation des jeunes du Grand Libreville sur les missions du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI). Initiée par les Jeunes leaders républicains (JLR), cette opération vise à édifier l’ensemble des populations sur les missions régaliennes du CTRI et présenter la vision du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.
«Nous sommes à une nouvelle ère et il était très important pour nous, Jeunes leaders républicains, de nous retrouver ici pour édifier la jeunesse du Grand Libreville sur certaines missions du CTRI pour qu’elle sache exactement quelles sont les missions et qu’est-ce qui a été fait et qu’est-ce qui doit être fait dans les jours à venir», a déclaré Steve Mbomba, coordinateur général des JLR.
Selon le coordinateur général, il va falloir que la population sache qu’actuellement le président de la Transition tend la main à toute la jeunesse afin de travailler avec lui pour développer le Gabon. «Quand on regarde les enjeux actuels, vous allez remarquer que depuis 45 jours que le chef de l’État est à la tête de notre pays, il y a des réformes qui ont été annoncées et qu’il quitte de la parole à l’acte. Jusqu’aujourd’hui, nous sommes pratiquement à près de 3 000 emplois qui ont été donnés pour des Gabonais. Il a annoncé également 1 000 autres jeunes qui vont être recrutés au sein des forces de police nationale. C’est vraiment louable, nous devons les soutenir dans ces actions», a-t-il indiqué.
Steve Mbomba reconnaît que le CTRI n’a pas pour mission principale de développer le pays, mais de restaurer les institutions de la République. À cet effet, il demande aux jeunes et à la population gabonaise de soutenir le comité dans cette action. «Et nous disons, nous jeunes leaders républicains, nous soutenons fermement le CTRI, en tête duquel le chef de Transition ; le général Brice Clotaire Oligui Nguema pour la continuité de notre pays», a martelé le coordinateur général des JLR.
Cette première étape marquant la reprise des activités de cette organisation se poursuivra dans les autres arrondissements de Libreville, Owendo et Akanda, avant de s’étendre à l’intérieur du pays. Ce, afin de passer le même message pour que les jeunes soient imprégnés des enjeux actuels. Le but est de relayer la vision du chef de l’État qui est de rassembler tous les Gabonais au tour d’une même idéologie pour le développement du Gabon.
Cette sensibilisation des JLR intervient dans un contexte où le président de la Transition a entamé une tournée de contrôle et d’évaluation de plusieurs chantiers consacrés à l’eau et aux infrastructures dans le Grand Libreville. Brice Clotaire Oligui Nguema a donné des instructions fermes pour que les travaux s’achèvent dans les délais requis.
8 Commentaires
Ca sent le kounabelisme a outrance… Kiakiakia
Tout ça c’est bien. Mais je me répète mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema, après le temps de la transition, ne tr présente pas à l’élection présidentielle, ni aucun autre militaire ayant participé au coup d’Etat. Retirez vous et retournez à vos casernes. Ce n’est pas une insulte quand j’écris cela. En agissant de la sorte, vous ferez preuve d’exemples aux yeux des Gabonais. Une autre chose que vous pouvez demander au peuple Gabonais, c’est d’anticiper sur votre retraite et avoir un certain nombre davantage pour vous remercier d’avoir libéré le pays du bongoisme. Quoiqu’il n’est peut être pas encore totalement libéré de la francafrique ?
Et je réitère mon vœu : celui d’une présidence sans pouvoir réel. Que le pouvoir soit entre les mains d’un Conseil d’Etat d’au moins 9 personnes (1 personne par province). C’est vraiment ce Conseil d’Etat qui devrait véritablement gourverner le pays. Comment seront choisis ces 9 personnes ? Peut-être suite à une élection au sein des deux chambres : Sénat et Assemblée Nationale. C’est à voir tout cela. Le président qui n’aura qu’un pouvoir extrêmement limité assurera surtout les affaires courantes. On peut par exemple instaurer un système de rotation de cette présidence au sein des 9 élus du Conseil d’Etat. En étudiant bien ce style de gouvernance, je suis quasiment certain qu’il portera des fruits pour notre pays.
Le CTRI n’est pas un parti politique! Il n’est nul question de le banaliser. C’est un mouvement de transition qui va disparaître. Ces jeunes reproduisent des schémas de pensées qu’on croyait disparu. On dirait des jeunes de l’UJPDG. Cette démarche n’augure rien de bon.
Il y a déjà un porte-parole du CTRI, un communicant de la Présidence du CTRI et une Ministre de la Communication. Que pensent apporter ses jeunes générations sinon faire la propagande du Général Oligui Nguema.
Il y a un risque de dérive de récupération du mouvement CTRI « en marche » vers l’installation d’un dispositif proche d’un parti politique.
Le CTRI a besoin de clarifier son discours.
A 100% avec vous. A Ntare Nzame. J’ai bien peur pour mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema. Je lui ai fait savoir maintes fois de ne pas chercher à s’installer ai pouvoir. J’ose espérer qu’il se donne de la peine pour me lire.e pouvoir est une drogue difficile de s’en défaire une fois qu’on s’y est habitué. Ne rentres surtout pas dans ce piège, mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema. Tu vas le regretter.
Toi et ta bande de militaires ayant libérée le pays, respectez les deux ans de transition (n’allez pas au delà), et retirez vous en retournant à vos casernes. Ou alors demandez une retraite anticipée avec moult avantages. Cela vous sera accordé pour avoir libéré le pays.
Faites tout aussi que le pouvoir ne soit plus entre les mains d’une seule personne. Plus jamais ça au Gabon. Confiez ces pleins pouvoirs à un Conseil d’Etat ou à l’assemblée nationale ou au Sénat. Et que ce président élu ou désigné assure simplement les affaires courantes du pays. Un tel type de gouvernance est possible. Ce sera beaucoup plus SALUTAIRE pour notre pays, plutôt qu’un seul homme à qui l’on confie les pleins pouvoirs et qui fera plutôt du n’importe quoi. A Ntare Nzame.
Vous ne croyez pas si bien dire!!!
Nos petits frères reprennent des schémas éculées et qui ont donné ce que constatait un analyste politique américain sur la chute du pouvoir ancien, c’est-à-dire, la forte prégnance transactionnelle des engagements des gabonais.
S’ils ne ne sont pas blâmer complètement faute d’avoir eu des exemples de personnalités engagées et résilientes dans ce sens, il reste que les jours qui viennent pourraient encore nous laisser entrevoir la profondeur de de ce mal typique du bongoïsme (écoutez le Dr YABA lors de l’inauguration de l’antenne du Samu Social à Lambaréné…., c’est effrayant!!!).
Des associations bidons juste pour soutirer un peu de sous. Le pays n’est plus comme ça on dépose les dossiers à la Fonction Publique. Arrêtez de distraire les gens. Vous n’informez personne sur la mission du CTRI. Eux mêmes le font déjà il y a également les journalistes. Leaders républicain de E. C’est n’importe quoi. Deposez les dossiers tout le monde va travailler.
Le CTRI il faut les envoyer à la FP toutes ses associations en cartons. Une association doit avoir au moins dix ans d’existence et vous devez prouver ceux que vous avez déjà commis comme acte dans le cas contraire c’est l’arnaque. Bonne journée à tous
Il faut les envoyer à l’armée. Ils feront carrière là-bas. Ça fera d’ailleurs du bien à certains d’entre eux qui vont pouvoir bien maigrir. Lol.
Encore du kounabelisme en esprit.
Mon Dieu quand allez-vous arrêter cela?