Afin de contribuer à un retour à l’ordre constitutionnel, Cécile Abadie, et le chef d’équipe régional au service des instruments de politique étrangère (FPI) Afrique de l’Ouest et Lac Tchad, Giovanni Squadrito, se sont entretenus en fin de semaine dernière avec la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoué-Mintsa. Les deux entités sont venues annoncer au membre du gouvernement leur soutien dans le processus de transition en cours dans le pays. 

L’ambassadrice de l’UE au Gabon, Cécile Abadie, échangeant avec la ministre de la Réforme des institutions, le 13 juin 2024. © Communication gouvernementale

 

Au Gabon, la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoué-Mintsa a échangé le 13 juin dernier avec l’ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Gabon, Cécile Abadie, et le chef d’équipe régional au service des instruments de politique étrangère (FPI) Afrique de l’Ouest et Lac Tchad, Giovanni Squadrito. Par la voix de son ambassadrice, l’UE envisage d’apporter aux autorités de la transition son soutien pour mener à bien ce processus entamé depuis quelques mois. 

L’ambassadrice de l’Union européenne a présenté au membre du gouvernement les axes sur lesquelles son organisation souhaite accompagner le pays dans son processus de transition politique. Il s’agit de savoir notamment comment être utile tout en respectant le caractère endogène de la Transition et quels sont ‘‘les véhicules’’ les plus appropriés pour être efficace ? L’organisme européen veut savoir quels seraient les besoins éventuels du gouvernement et souhaite mettre à disposition son expertise, sans pour autant être intrusif. Selon ses représentants, le respect du chronogramme et surtout l’implication de tous les acteurs de la société gabonaise sont les points forts de la transition en cours.

Cette démarche intervient après le séjour du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema à Paris du 28 mai au 2 juin dernier, où il a eu un tête-à-tête avec le président français Emmanuel Macron. Des questions bilatérales et d’activités internationales, ainsi que des entretiens avec des chefs d’entreprises, ont ponctué cette visite. Ce séjour a également permis la levée des sanctions de l’Union européenne sur le Gabon, au lendemain du coup de la libération du 30 août 2023. L’organisme européen avait condamné la prise de pouvoir par les militaires dans le pays. 

Pour l’UE, les défis auxquels le Gabon est confronté doivent être résolus en respectant les principes de l’État de droit, de l’ordre constitutionnel et de la démocratie. À cet effet, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) présidé par le général Brice Clotaire Oligui Nguema a très vite entamé un processus pour le retour à l’ordre constitutionnel. Ce, en mettant en place un chronogramme impliquant toutes les forces vives de la Nation. Aujourd’hui, l’UE est satisfaite des avancées et le Gabon pourra compter sur celle-ci pour la suite des évènements. 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    Mettez les conditions sur ce retour à l’ordre constitutionnel on veut un civil au pouvoir, militaires jamais.Que militaires aillent montrer leur compétence au sahel pour combattre les terroristes.

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