Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema séjourne depuis cet après-midi à Bangui, en République centrafricaine. Un séjour de 24 heures qui permettra au chef de l’État gabonais d’évoquer avec le président Faustin-Archange Touadera l’évolution des choses au Gabon un mois après le coup d’État militaire l’ayant conduit au pouvoir.

Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema accueilli par son homologue Faustin-Archange Touadera, le 4 octobre 2023 à Bangui. © D.R.

 

Pour son troisième déplacement dans une capitale de l’Afrique centrale après sa prise de pouvoir, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition est arrivé, ce mercredi 4 octobre à Bangui en République centrafricaine. Le président du Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI) a été accueilli à l’aéroport par son homologue Faustin-Archange Touadera, président de la République centrafricaine et a reçu tous les honneurs dus à son rang. 

Ce séjour de 24 heures sera l’occasion pour le président de la Transition gabonaise d’évoquer avec le président centrafricain les questions de coopération bilatérale et surtout d’intégration sous-régionale, notamment la suspension du Gabon de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Faustin-Archange Touadera a été choisi par ses paires de la sous-région comme médiateur pour la situation du Gabon après le coup d’État du 30 août 2023. Ils devront voir ensemble l’évolution des choses au Gabon, un mois après la prise de pouvoir par la jointe.

Le général Brice Clotaire Oligui Nguema reviendra également sur les motivations de la prise de pouvoir par les Forces de défense et de sécurité afin d’obtenir un soutien du président centrafricain sur la sanction qui pèse sur le Gabon. Aussi, les relations entre Libreville et Bangui trouveront de nouveaux points de rapprochement pour une véritable consolidation. Ce déplacement du président Brice Clotaire Oligui Nguema intervient quelques jours après son séjour au Congo-Brazzaville où il a échangé avec le président Denis Sassou Nguesso. Le but est de rassurer ses paires de la sous-région sur la situation du Gabon après le coup d’État.  

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Axel SAMBA dit :

    En tout cas c’est bien qu’il continue ses voyages d’amitié dans la sous région pour pacifier d’une certaine manière (pour le paraphaser lui-même Oligui lors son interview au Congo Brazzaville), les relations entre le Gabon et le reste des pays d’Afrique Centrale, vues que ces dernières années, les relations étaient tumultueuses entre Ali Bongo et la plupart de ses homologues de la sous région, et qui d’une certaine ont été plus ou impliqués dans sa destitution, comme je le disais ici et là dans les affaires qui parlaient des auteurs externes de ce coup d’État. Enfin on le saura tôt ou tard.

    En outre, comme l’article parle des retrouvailles Bantous. Alors pour cela à côté de la politique, je vous propose aussi de lire l’histoire africaine du Royaume Loango, qui est un Royaume Bantou. Une histoire qui parle. Cette histoire (que vous trouverez certainement intéressant en le lisant), est aussi une partie de l’histoire du Gabon, du Cabinda, et des origines de certains d’entre vous à savoir les Vilis ou les autres ethnies du Loango, qui existent au Congo Brazzaville et au Gabon et dans une certaine mesure une variante en RDC (Bayombe). Un même peuple (les Loango) dont la colonisation a divisé en deux pays différents (mais qui au delà ont toujours eu une conscience d’une origine commune comme le cas des Vilis, dont le royaume Loango existe encore, j’en parle même dans l’article que je vous partage), comme d’ailleurs d’autres pays d’Afrique comme les Kongo, les Tekés, les Fangs, etc… Donc voici le lien: https://www.academia.edu/104648700/Le_Royaume_Loango_Afrique_Centrale_et_son_Organisation_Politique_Sa_Province_de_Mâ_Mpili_et_sa_Capitale_Politique_Bwali_XIVè_XIXè_Siècles_

    Les autres intéressés aussi, Vilis ou étant des autres composantes ethniques du royaume Loango, ou n’étant pas même, mais qui veulent lire ou partager, sont aussi libres de le faire, car après tout l’histoire du Royaume Loango est d’abord une histoire africaine avant qu’elle soit Bantou et du Loango, puisque le Royaume Loango a été l’une des grandes civilisations africaines au XVIIè jusqu’aux XIXè siècles. Merci!

  2. Jean Jacques dit :

    Qui paie ses voyages inutiles ?les textes sont clairs,le coup d’état c’est un crime,la solution est simple organisation les élections dans 90 jrs,Arrêtez vos coneries de nommer vos amis militaires comme si vos les militaires sont les meilleurs, le Gabon n’appartient aux militaires

    • Gayo dit :

      Mais ferme ta gueule. Les dizaines de milliards que tu détournais avec les Bongo pour priver les enfants gabonais des soins de santé pour les tuer et la falsification de la signature d’IBUBU par tes acolytes Nourredine et Sylvia sont des crimes plus inhumains qui ont été stoppé par ce petit crime. Les Bongo ne reviendront pas au pouvoir et tes petites magouilles tu vas aller les faire au Benin.

    • Serge Makaya dit :

      Et qui payait les voyages INUTILES d’Ali Bongo ? Pitié de toi mon fils Jean Jacques. Tu souffres vraiment du BONGOISME. Et c’est regrettable pour toi, car c’est une maladie quasiment INCURABLE. A Ntare Nzame.

  3. Jean Jacques dit :

    Quand on est Président légitime on fait les voyages dans les pays des vrais partenaires, comme la Chine,le Maroc ce sont les pays qui pesent dans l’économie gabonaises et les pays qu’il visite,ses 2 monstres serges et gayo les heures que l’avion sur la piste on paie sans oublier le kérosène qui coûte cher.

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