Au Gabon où a été célébré avec faste, le week-end écoulé, le premier anniversaire du coup d’État ayant mis fin au régime d’Ali Bongo, les autorités de transition n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude à la communauté internationale qui a assez vite levé ses sanctions après le putsch du 30 août 2023.

Des membres du CTRI et des diplomates, le 29 août 2024 à Libreville. © Com. présidentielle

 

Contrairement aux autres pays du continent ayant connu des coups d’État ces dernières années, notamment en Afrique de l’Ouest, le Gabon a vu ses sanctions levées assez vite. Les tombeurs d’Ali Bongo ont d’ailleurs rapidement eu la possibilité de voyager à travers le monde sans restrictions, aussi bien pour défendre leur initiative que pour tisser ou renforcer les liens de coopération avec d’autres États d’Afrique, d’Europe, d’Asie et du monde arabe. Une indulgence que Libreville n’a pas manqué de saluer à l’occasion de la célébration, le week-end dernier, du premier anniversaire du coup d’État. Tenu samedi 31 août, quelques heures avant le départ du général Brice Clotaire Oligui Nguema pour la Chine, le Conseil des ministres a en effet tenu à exprimer «sa profonde satisfaction pour le soutien constant de la communauté internationale, qui a su reconnaître et saisir les enjeux cruciaux des événements historiques du 30 août 2023».

Pour les militaires au pouvoir, l’accueil et le soutien réservés au président de la transition par les pays étrangers et les organisations internationales ont montré la «clairvoyance» et l’engagement de ces partenaires internationaux en faveur de la stabilité et de la prospérité du Gabon. «Les actions multiformes de soutien, en particulier celles de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), qui a levé ses sanctions contre le Gabon dès le 9 mars 2024, illustrent leur ferme volonté de préserver les intérêts du peuple gabonais et de contribuer activement à la reconstruction et à la consolidation de notre État», se réjouissent les autorités de Libreville.

Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et le gouvernement de transition estiment que «cette solidarité internationale renforce non seulement les liens diplomatiques, mais témoigne également du respect mutuel et de l’engagement partagé pour un avenir commun plus prospère et sécurisé».

 

 
GR
 

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