Trafic d’ivoire : Trois indélicats appréhendés à Booué
Une mission conjointe des agents de la police judiciaire de Makokou, la direction de la Lutte contre le braconnage et la direction provinciale des Eaux et Forêts, appuyés par l’ONG Conservation Justice a permis de mettre la main sur trois trafiquants d’ivoire dans la ville de Booué. L’opération ciblée dans un quartier de cette ville a été organisée le 13 janvier 2024.
À Booué, le 13 janvier, une opération a débouché sur l’interpellation de trois indélicats pris en flagrant délit de détention et de tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire. Selon un communiqué de Conservation Justice, ces «présumés trafiquants ont été pris sur le fait en tentant de vendre les deux pointes d’ivoire dissimulées dans un sac de riz». Dans un premier temps, deux des trois indélicats, vraisemblablement deux citoyens gabonais, ont reconnu s’être rendus sur le lieu de l’appréhension pour vendre lesdites pointes. «L’un d’eux travaille à l’Unité de production de traverse en béton armé (UPTBA), sous-traitant de Setrag», souligne Conservation Justice.
Initialement évasifs sur la participation d’une troisième personne à la transaction, les deux Gabonais ont finalement admis la présence d’un complice répondant : un ressortissant malien. Il a été appréhendé quelque temps plus tard, non loin du lieu de la transaction et a reconnu sa participation dans la transaction d’ivoire. À la suite des aveux de l’un des deux compatriotes lors de l’interrogatoire, une perquisition à son domicile a été menée, qui a permis de saisir une arme de chasse. «Les trois présumés trafiquants, ainsi que les saisies, ont été transportés à Makokou», informe Conservation Justice selon qui, les trois indélicats ont été placés en garde à vue dans les locaux de la Police judiciaire de Makokou.
Ils y attendent leur présentation devant le procureur de la République. «Cette interpellation, illustre l’efficacité des opérations conjointes entre les forces de l’ordre, les Eaux et Forêts et Conservation Justice et témoigne», estime l’ONG pour qui, elle met tout aussi en exergue «l’engagement du Gabon à protéger sa biodiversité et à sanctionner sévèrement ceux qui se livrent à des activités illégales mettant en danger la faune, conformément aux dispositions de la législation».
0 commentaire
Soyez le premier à commenter.