En vue de rendre plus efficace la lutte contre le trafic d’espèces sauvage à travers le monde, Ali Bongo et Carlos Alvarado Quesada ont, dans une tribune commune publiée ce lundi 17 mai 2021, appelé la communauté internationale à «traiter la criminalité liée à la faune sauvage comme le crime grave et hautement destructeur qu’il est».

Ali Bongo Ondimba et Carlos Alvarado Quesada ont signé une tribune commune sur le trafic d’espèces sauvages. © Montage/Gabonreview

 

Face aux risques économique, écologique et sanitaire que constitue le trafic d’espèces sauvages à travers le monde, le Costa Rica et le Gabon appellent à sévir plus durement. Les deux États souhaitent que la prévention et la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages soient intégrées dans le cadre du droit pénal international à travers l’élaboration d’un nouvel accord mondial. Une sorte de quatrième protocole à la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée (UNTOC) contre le trafic illicite de la faune et de la flore sauvages dont les leaders des deux États expliquent le bienfondé dans une tribune publiée ce lundi.

«Compte tenu de l’ampleur des risques pour les populations et la planète, nous ne pouvons tout simplement pas rester les bras croisés et regarder les espèces sauvages continuer à disparaître sans renforcer notre réponse collective, notamment les lois internationales de lutte et de prévention contre la criminalité liée aux espèces sauvages. Il est temps de traiter les crimes contre la faune sauvage comme les crimes graves et hautement destructeurs qu’ils constituent», ont en effet déclaré Ali Bongo Ondimba et Carlos Alvarado Quesada.

Si le chef de l’État gabonais et son homologue costaricain invitent la communauté internationale à «agir avec audace et rapidité» pour s’assurer de transmettre une planète saine et prospère aux générations futures, c’est que le fléau du trafic d’espèces sauvages occasionne une perte d’argent non négligeable pour les pays du monde. «La Banque mondiale estime la valeur du trafic d’espèces sauvages à un montant stupéfiant de 1 à 2 000 milliards de dollars par an. La perte soudaine et dramatique des revenus du tourisme animalier en 2020 a décimé les emplois et les moyens de subsistance, et a entraîné une diminution du financement des efforts de conservation, rendant la faune sauvage plus vulnérable au braconnage», regrettent les deux présidents.

«Aujourd’hui, nous demandons à toutes les nations de travailler avec nous pour faire en sorte que les avantages dont nous bénéficions grâce à la vie sauvage profitent aux communautés locales, aux investisseurs légitimes et aux budgets nationaux des pays sources, et non aux groupes criminels transnationaux», invitent-ils, non sans revendiquer de posséder, tous deux, «une biodiversité parmi les plus uniques de la planète».

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Giap EFFAYONG dit :

    Pourquoi illustrer l’article avec une photo qui date de mathusalem? Sauf si vous nous prenez pour des demeurés, Ali Bongo  » l’homme venu d’ailleurs » est devenu impotent et grabataire.Sa fin est proche,ce n’est plus qu’une question de temps.

    • Milangmissi dit :

      Je valide cette pratique est juste honteuse pourquoi ne prenez vous pas des photos de ali bongo enfant pendant que vous y etes gabonreview, c’est une manière de tromper les lecteurs, c’est meme de la manipulation.

      « Dans le journalisme, l’honnête homme est celui qui se fait payer l’opinion qu’il a ; le malhonnête, celui qu’on paie pour avoir l’opinion qu’il n’a pas. » Edmond Et Jules De Goncourt

  2. Gabonreviewadmin dit :

    Vous dites vraiment n’importe quoi. Examinez les médias que croyez être les plus professionnels, ils utilisent les archives à titre d’illustration. Quand on n’a pas à disposition des photos en situation, on pioche dans les archives. C’est la pratique dans notre métier. Et ça ne trompe personne, sauf ceux qui le veulent. Ne prenez quand même pas les Gabonais pour des demeurés. Merci de continuer à nous suivre.

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