Après le Woleu-Ntem, le Haut-Ogooué et l’Ogooué-Ivindo, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, est dans la province de la Ngounié depuis le 17 décembre pour échanger avec les populations sur les aspects qui structurent la « marche irréversible » vers l’alternance au sommet de l’État.

Le président du RPM, Alexandre Barro Chambrier communiant avec les populations de la Ngounié favorables à l’alternance à la tête de l’État. © D.R.

 

Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité(RPM), Alexandre Barro Chambrier, séjourne depuis le 17 décembre dans la province de la Ngounie. Pour ce parti de l’opposition, cette étape du centre-sud revêt un intérêt particulier, en ce qu’elle intervient peu après la démission de certains cadres du parti originaires de la province.

Elle constitue par conséquent l’opportunité de remotiver les troupes et restructurer les organes de base, afin de dissiper la confusion dans les esprits. Alexandre Barro Chambrier, a ouvert son agenda d’activités avec des rencontres dans le 2e siège du département de Tsamba Magotsi, où, il a évoqué sa détermination à œuvre pour l’avènement de l’alternance au sommet de l’Etat. «Je suis un homme déterminé. S’ils pensent qu’on va laisser le pays entre leurs mains, ils se rendront compte, qu’ils se trompent lourdement. Cela dit, le moment est venu pour le peuple de se lever comme un seul homme, de faire encore plus qu’en 2016, et de ne pas accepter la fatalité », a exhorté Barro Chambrier aux populations de Sindara.

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Les populations de Sindara qui ont dit avoir souscrit à cet engagement depuis longtemps, justifié par l’élection du député David Labaye du RPM dans leur circonscription, ont appelé le président du parti à se porter candidat à l’élection présidentielle prochaine. « Nous avons gagné la première bataille, nous devons continuer dans la même logique pour faire bouger les lignes », a indiqué David Labaye, qui traduisait un message revenu avec insistance.

Assurant avoir bien reçu l’appel et déterminé à ne pas trahir cette confiance des populations, Alexandre Barro Chambrier a sollicité une réelle implication de cette population pour soutenir le projet de l’alternance, et  faire confiance à ses artisans. « J‘entends votre appel, mais nous devons encore faire beaucoup de travail. Je ne peux pas vous donner de faux espoirs parce que nous avons en face des tricheurs. Continuons de mettre en place un dispositif qui sera utile », a répondu le patriote le leader du RPM.

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Au chapitre des doléances et des récriminations, l’exposé des conditions de vie des populations place le traitement infligé par les gouvernants dans le couloir de la barbarie sociale : pas de route praticable, pas d’électricité, pas d’hydraulique villageoise, ravage des plantations par les éléphants, exploitation des richesses par des sociétés sans contrepartie pour les actions sociales en faveur des populations, moyens de transport quasi-absents, structures sanitaires vétustes et sans personnel médical.  «Est-il besoin encore d’évoquer le bilan de ces genslà ? École, zéro ; emploi des jeunes, zéro ; routes, zéro, tout est zéro. Zéro + zéro = zéro », a conclu Barro Chambrier.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Rhody Junior dit :

    Sur le chemin tracé par Ping qui avait commencé sa campagne 2 ans avant 2016, arrivant sur l’année de l’élection avec de l’avance sur tous ses concurrents de l’opposition ou de la majorité. Merci d’entretenir l’espoir d’alternance… Est ce un énième mirage? C’est en 2023 qu’on saura…

    • Gayo dit :

      Avant lui c’est Mba Abess, Mamboundou qui l’ont fait. Mba Obame a pu le faire en peu de temps, avec l’avantage de disposer d’un media. Malgré ce travail de Jean-Ping, il y’avait quand même des sorciers comme Ndong Sima et Moubamba qui sont venus lui faire la guerre alors que sa légitimité il l’avait bâti sur le terrain longtemps en avance pendant qu’eux faisaient des économies de leurs temps et leurs moyens au chaux. Les populations ne sont pas bêtes pour se dire que ceux qui se lèvent la veille des élections ne sont pas préparés à prendre en mains le Gabon pour le changement profond dont il a besoin.

  2. Gayo dit :

    Comme à chaque élection présidentielle le plus actif sur le terrain et qui n’attend pas la veille des élections. Le travail de préparation des population que fait Chambrier, c’est ce que firent le Paul Mba Abessole, Pierre Mamboundou, Adre Mba Obame puis Jean Ping pour mériter le leadership de l’opposition. Il y’a là des gens qui dorment parce qu’ils veulent faire l’économie du temps et de l’argent et aller à la rencontre des populations à la dernière minutes et à la fin il viendront faire la sorcellerie que Raymond Ndong Sima et Bruno Ben Moubamba ont fait en Jean-Ping en 2016. sachant que ce dernier avait démontré son leadership en mettant de son temps, de son argent et de ses moyens pour aller rencontrer les gabonais plus tôt sur terrain. Que les aventuriers comme Raymond Ndong Sima comprennent ce n’est pas un projet de société prétendument le plus beau pour son auteur ou son promotteur qui convainc les gabonais de la détermination d’un challenger contre un régime très violent qui n’a ni foi ni loi. Un beau projet de société ne vaut rien dans l’environnement institutionnel et politique actuel qui a besoin beaucoup plus d’hommes courageux, volontaires et déterminés à changer les pratiques institutionnelles at administratives actuels. Dans une situation de chaot, Paul Kagme n’est pas venu avec un plan de société mais il a su créer un cadre qui remet tout le monde au travail. Jerry Rawlings n’avait pas de coup de projet de société quand il a fait ses deux coup d’état et réussi à doter son pays d’instructions parmi les plus républicaine du continent. Le problème de notre pays est d’abord un problème d’hommes, de ceux qui sont capables de faire changer les pratiques. Si la constitution peut-être violé sans aucune conséquence, le respect d’un projet de société est encore moins probable.

  3. Gayo dit :

    J’invite ceux qui pensent être candidats en 2023 de faire comme Chambrier maintenant ou se taire à jamais ou venir lui faire la sorcellerie lorsque naturellement il prendra le leadership de l’opposition et que les leaders et la population le suivrons de façon logique et légitime. Comme à chaque élection présidentielle, le plus actif sur le terrain et qui n’attend pas la veille des élections, ce sera celui qui les gabonais voteront le plus. Le travail de préparation des populations que fait Chambrier, c’est ce que firent le Paul Mba Abessole, Pierre Mamboundou, Adre Mba Obame puis Jean Ping pour mériter le leadership de l’opposition et battre le PDG en leur temps. Il y’a des gens qui dorment parce qu’ils veulent faire l’économie du temps et de leur argent et aller à la rencontre des populations à la dernière minutes et à la fin il ne se gêneront de venir faire la sorcellerie aux gens qui réellement mouillé le maillot. C’est cette sorcellerie que Raymond Ndong Sima et Bruno Ben Moubamba ont fait à Jean-Ping en 2016, sachant que ce dernier avait démontré son leadership en mettant de son temps, de son argent et de ses moyens pour aller rencontrer les gabonais plus tôt sur terrain et plus que eux tous et que par conséquent il avait acquis une sympathie des populations qui lui donnait une légitimité gagnée auprès des populations. Que les aventuriers comme Raymond Ndong Sima comprennent ce n’est pas un projet de société prétendument le plus beau pour son auteur ou son promoteur qui convainc les gabonais de la détermination d’un challenger contre un régime très violent qui n’a ni foi ni loi. Un beau projet de société ne vaut rien dans l’environnement institutionnel et politique actuel qui a besoin beaucoup plus d’hommes courageux, volontaires et déterminés à changer les pratiques institutionnelles at administratives actuelles. Dans une situation de cahot, Paul Kagame n’est pas venu avec un plan de société mais il a su créer un cadre qui remet tout le monde au travail, dans le respect des lois et la discipline. Jerry Rawlings n’avait pas de projet de société quand il a fait ses deux coups d’état et réussi à doter son pays d’instructions parmi les plus républicaines du continent. Le problème de notre pays est d’abord un problème d’hommes, de ceux qui sont capables de faire changer les pratiques. Si la constitution peut-être violé sans aucune conséquence, le respect d’un projet de société est encore moins probable pour Ndong Sima.

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