Le président du parti le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a entamé le 31 janvier dernier, une tournée de prise de contact avec les populations de l’arrière-pays. Cette tournée qui débute par la province du Woleu-Ntem le conduira dans l’ensemble des départements et communes  du Gabon.

Alexandre Barro Chambrier a démarré son périple régional le 31 janvier dernier, par le septentrion. © ABC

 

Alexandre Barro Chambrier a démarré son périple régional le 31 janvier dernier, par le septentrion. Il s’agit d’une opération de prise de contact avec l’arrière-pays, et ses populations. Selon son parti, le président du RPM va aller partout, il n’a pas de préférences et aucune commune ne sera laissée pour compte.

«Il est de mon devoir d’être à l’écoute de ces populations qui constituent pour moi le socle et le vivier de notre pays. Dans cet esprit, et dans le strict respect des mesures barrières suite au Covid-19, j’ai décidé d’aller les rencontrer directement dans leurs milieux de vie afin d’échanger avec elles», a-t-il déclaré.

Le protocole ne prévoit pas de meetings, en raison du Covid-19. Alexandre Barro Chambrier tiendra des rencontres en plein air avec les militants et les sympathisants du parti, ainsi que les associations de développement. Il s’agit là d’une occasion de redynamisation de la machine politique et mieux préparé les joutes électorales à venir. Adopté par le Conseil exécutif du RPM, ce programme de tournée devra conduire le patron du parti dans les neuf provinces du pays.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Oui papa Chambrie. Si tu abats le même travaille de proximité que furent Mba Abess, Amo, Mamboundou, puis Ping tu auras gagner le légitimité pour prendre le leadership du peuple du changement pour la bataille de 2023 n’en déplaisent les partisans du boycott qui pensent qu’a d’avoir une autre solution on doit se contenter de boycotter passivement.

    Toutefois, il te faut beaucoup de sagesse et d’intelligence pour prendre le flambeau a Ping sans que cela ne paraisse comme un adoubement ethnique mais comme un consensus, voir un plébiscite des principaux leaders des forces du changement. Pour cela il faut absolument éviter que Ping soit mis devant dans le processus de rassemblement autour de ta personne. Tout soupçon de promotion ethnique sera dommageable dans une Gabon traumatisé par 50 ans de gestions familiale et tribale d’un groupuscule d’altogoveens autour des Bongo sans oublier les scores soviétiques d’une province en faveur d’un des leurs… Il faut aussi noter que si Jean Ping n’accepte pas de se retirer, deux candidatures de poids comme en 2009 limiterons les chances de l’opposition de façon considérable. Car si tu maintiens un rythme soutenu de contacte avec les populations jusqu’en 2023, certainement tu seras un candidat de poids. En effet les gabonais choisissent souvent pour s’opposer aux Bongo le candidat qui a pris suffisamment de temps pour aller a la rencontre des populations car ils sont conscients que l’arrière pays étant sous informée, il vaut mieux se rabattre sur le candidat qui a pris le temps de faire le tour de nos localités pour se faire mieux connaitre même si ce n’est pas le candidat idéal plutôt qu’un aventurier qui se réveille l’année de l’élection et croit que quelques meetings dans les capitales sinon à Libreville seule sont suffisants pour mobiliser suffisamment d’électeurs sachant que vous n’avez pas accès aux médias publique qui permettent à Ali Bongo d’avoir une longueur d’avance étant connue comme le président du pays des années en avance.

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