Tourisme durable : Un projet sur le Gabon primé au NEC 2022

Chris-Warren Vouma et Marine Francillette, tous deux étudiants à l’Institut de recherches et d’études supérieures du tourisme de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ont remporté la 2^e édition du New Explorer Challenge (NEC), le 18 mars à Paris. Le projet Samba’a Gabon, une immersion au sein des communautés locales gabonaises pendant 15 jours, a séduit le jury du NEC 2022.

Chris-Warren Vouma et Marine Francillette ont été primés au NEC 2022, le 18 mars 2022 à Paris, pour leur projet Samba’a Gabon. © acdpvoyages.com

Etudiants à l’Institut de recherches et d’études supérieures du tourisme de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Chris-Warren Vouma et Marine Francillette ont séduit le jury du New Explorer Challenge (NEC). Le 18 mars à Paris, leur projet Samba’a Gabon a remporté la 2e édition du défi de réflexion pour la nouvelle génération de pros du tourisme, suivi d’un défi d’action et de dépassement de soi ouvert à tous.

Devant un jury composé notamment d’Eric Balian, directeur général de Terres d’Aventure (le partenaire principal du NEC 22), de Marie Allantaz (consultante indépendante) et de Fred Lizée, le créateur du New Explorer Challenge, le duo d’étudiants a présenté un voyage de 15 jours, avec déplacements en pirogue ou en train, hébergement chez l’habitant, ateliers de plantation ou de fabrication de ruches, ramassage de déchets sur la plage ou encore pêche et repas partagé avec les communautés locales.

Lors de chacune des quatre étapes du voyage, les participants découvriront les modes de vie des populations gabonaises en contribuant à leur quotidien via des activités. Lutte contre l’exode rural, protection des tortues luth, aide à l’agriculture : de nombreuses thématiques sont abordées par le programme qui a séduit le jury du NEC 2022.

De nobles ambitions derrière Samba’a Gabon

«Samba’a Gabon c’est avant tout une expérience immersive de 15 jours au sein des communautés locales gabonaises. En se déplaçant au moyen de mobilité douce, c’est à travers les sentiers battus que nous iront à la rencontre des populations vivants dans les territoires reculés et à la découverte du patrimoine existant. Par la force du tourisme et à travers ce projet, notre objectif est de créer des synergies de partage entre visiteurs et visités pour permettre aux participants à cette aventure d’en faire un gage de responsabilité et d’impact positif», a expliqué Chris-Warren Vouma sur lechotouristique.com.

A travers Samba’a Gabon, ses créateurs nourrissent également l’ambition de «prendre le temps entre chaque étape, afin de réduire au maximum notre empreinte carbone. En ce sens, nous comptons répondre à deux problématiques essentielles recensées au sein de certaines communautés que nous souhaitons visiter : sur le plan environnemental et le plan socio-culturel. S’agissant du plan environnemental, nous avons repérés des villages qui sont impactés par le conflit homme-faune, résultante de l’exploitation massive des forêts gabonaises, qui cause un déséquilibre écosystémique de la biodiversité. Par conséquent, les éléphants ont tendance à se rapprocher des plantations et cultures vivrières des populations locales et causent des ravages dans ces différentes plantations».

En remportant le challenge, Marine Francillette et Chris-Warren Vouma ont gagné un voyage de repérage, organisé par Terres d’Aventure, pour étudier la faisabilité de leur projet directement sur le terrain.