Titres publics : Le marché gabonais aux mains du Cameroun
Les banques du Cameroun ont dominé le marché des titres publics au Gabon à fin 2021, à hauteur de 78 %. Ecobank Cameroun détient la plus grande part de marché (17,50 %), suivi d’UBA Cameroun (14,82 %) et Afriland First Bank Cameroun (13,26 %).
Le Cameroun règne en maitre sur le marché gabonais des titres publics. Selon la Direction générale de la comptabilité, les banques localisées au Cameroun ont dominé le marché gabonais des titres publics à fin 2021.Dans le domaine de la finance, le document qui permet la représentation d’un titre ou d’une dette publique est appelé un titre. Les titres publics, en fait, sont les instruments financiers qui représentent la dette émise par certains organismes d’État.
«À l’image de l’année précédente, les volumes retenus sur la période par les spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) localisés au Cameroun sont supérieurs à ceux des SVT gabonais et représentent ainsi 78 % des montants servis au Trésor contre 22 % pour les SVT locaux. Comparativement à l’année dernière, la part des SVT locaux a baissé de 17,79 points, soit 22 % contre 39,79 % en 2020», a récemment renseigné la Direction générale de la comptabilité publique.
Selon cette administration, le montant total servi au Trésor public gabonais au cours de l’année 2021 provient essentiellement de sept SVT. Ecobank Cameroun détient la plus grande part de marché (17,50 %), suivi d’UBA Cameroun (14,82 %), Afriland First Bank Cameroun (13,26 %), CDC (11 %), Standard Chartered Bank Cameroon (8,13 %), BGFIBank Gabon (6,28 %) et Ecobank Gabon (6,40 %). Les autres SVT se partagent les 22,61 % restants. En 2021, l’État gabonais a mobilisé un montant de 1 051,66 milliards de francs CFA contre 1 046, 19 milliards en 2020, soit une progression de 0,52 % en 2020.
4 Commentaires
Pour la souveraineté du pays, les milliardaires Gabonais auraient pu mobiliser leurs épargnes pour acheter ces titres émis par le trésor Gabonais.
C’est une preuve qu’on n’a pas au Gabon une classe d’homme d’affaires rompue au financement de l’économie par les mécanismes du marché.
C’est une perte de souveraineté qui est regrettable.
Car acheter les titres émis par le trésor public doit être un réflexe national, même si les retours sur investissement sont faibles à court terme.
Bref nous avons encore beaucoup à apprendre dans le domaine de la nécessité de la souveraineté économique et financière.
Les milliardaires gabonais le sont en braquant l’état. Ali Bongo en particulier. Ce que rapporterait l’achat des titres ne représente rien devant leur investissement continu dans le pillage des ressources du pays. Les camerounais eux ils n’ont que le travail pour gagner leur vie et non un état qui est particulièrement providence pour les voleurs.
Gayo » les camerounais n’ont que le travail » affirmation tres facile qui ignore les nombreux scandales financiers d’etat au Cameroun. Votre vision est manichéenne et schématique. Revoyez votre copie
Gayo a raison sur toute la ligne, le gabon est un état providence pour les imposteurs qui ne veulent plus quitter le bateau avant que le Tsunami ne les fouette. Le nombre de sociétés écrans au Gabon est révoltant et plombe les ressources de la nation.